Enfin du repos

Le choc contre l'arbre fit perdre connaissance à Cédric... encore... Et ce n'est que quand la température ambiance redevint supportable qu'il émergea peu à peu des brumes de l'inconscience... Il était sur une surface plutot moelleuse et des mains le frictionnait. Il ouvrit ses yeux d'oiseau en poussant un petit cri de douleur alors que Wolfgang avait touché (involontairement, on suppose) sa blessure à l'aile... Le problème, avec le retour de la chaleur, c'était que le sang se remettait doucement à couler... Il tenta de se redresser sur ses pattes mais n'essaya pas de reprendre forme humaine, ce n'était pas la peine de souffrir pour rien... Il attendrait qu'on puisse le soigner. Wolfgang, lui, ne semblait pas vraiment en meilleur état que lui. Maintenant que la température de l'air remontait, la fièvre n'allait pas tarder à le reprendre... Cédric ouvrit son aile pour capturer la main du démon et frotter tendrement sa tête d'emplumé dessus... Puis on frappa à la porte...

[vêtements pour une personne ou médecin pour nobliot ?]

S'il n'avait pas été sous sa forme animale, Cédric aurait rit à la réaction de son maître face au médecin. il ne coupa dans son élan par un cri (il a pas vraiment d'autre moyen de s'exprimer) pour attirer leur attention à tous les deux et, très lentement, il reprit forme humaine. Il gémissait de douleur alors que le sang imbibait de plus en plus rapidement les étoffes environnantes. C'est les yeux emplis de larmes de douleur qu'il dit d'un ton presque ironique:

"Reprendre forme humaine tire sur les tissus et déchire les plaies... Je reste oiseau en attendant que ça passe en temps normal... Mais vu que Monsieur mon Maître a fait appel à un médecin..."

Il savait que s'il parlait à Wolfgang en le tutoyant, ça risquait de mal passer, mais il ne pouvait pas s'empecher de se moquer... L'homme de science eut un regard effrayé en voyant la plaie et étouffa un juron avant de s'approcher du blessé. Il se pencha sur la plaie et commenca tout de suite à la soigner, tentant de la refermer tout en désinfectant. Cédric, pour oublier la douleur, ne quittait pas son amant des yeux. Il finit par dire en se forcant à sourire pour le rassurer:

"Marquis, vous n'avez vraiment pas l'allure qui sied à votre rang..."

Quand Wolfgang disparu dans la salle de bain, Cédric poussa un soupire: il avait blessé son amant involontairement. Néanmoins, il fut soulagé qu'il ai quitté la pièce car il pouvait plus facilement laisser échapper ses gémissements de douleur qu'il tentait tant bien que mal de retenir en présence de son maître. Le médecin s'affairait et demanda simplement:

"Que s'est-il passé ?"

"Nous avons été attaqués"

L'homme acquiesca et finit de faire le bandage. En se relevant, il vit le boxer de Cédric qui était teinté de rouge. Un silence se fit dans la pièce et le médecin regarda vers la salle de bain. Cédric s'écria presque aussitôt:

"Ce n'est pas lui ! Ce n'est pas lui qui m'a fait ça !"

L'homme acquiesca et dit à Cédric qu'il irait à son tour prendre une douche après en faisant attention à sa blessure au bras... Et il lui donna divers produits et cotons pour s'occuper seul de son autre blessure.

Quand Wolfgang sorti de la douche, le médecin aida Cédric à ce mettre debout et le jeune garçon marcha lentement vers la salle de bain. En passant à côté de Wolfgang, il murmura, tête baissée:

"Je suis désolé, je ne voulais pas te manquer de respect devant cet homme"

Puis il disparu dans la salle de bain.

***

Au regard interrogateur du marquis, le médecin répondit par un visage inquiet:

"Ce n'est pas terrible. Il n'y a pas d'infection, certainement grâce à la glace qui a diminué les flux de circulation sanguine. Je vais vous donner une ordonnance pour lui, au cas où il soit pris de fièvres... Mais il ne peut pas repartir tout de suite. Je préconise au moins 3 jours de repos à Naya. Et j'insiste pour le revoir avant votre départ... Si vous acceptez d'attendre avant de reprendre votre route..."

Il se tut un instant, sachant pertinement que, en général, les nobles se moquaient éperduement de l'état de santé de leurs esclaves. Puis il reprit sur un autre sujet:

"Et vous, Marquis ? Me permettez vous de vous ausculter pour m'assurer de votre bonne santé ? Ce jeune homme m'a dit que vous aviez été attaqué, êtes vous blessé ?"

Wolfgang resta de marbre aux paroles de son esclave. Il continua d'avancer vers le médecin. Il était toujours aussi blanc, mais ses lèvres mains et pies n'étaient plus violets. Cependant, de la sueur coulait en abondance sur son front, malgré son teint cadaverique. C'était à cause de la fièvre qui avait reprit, encore une fois.

Ecoutant les conseils de l'homme d'une oreille attentive, il finit par secouer négativement de la tête, quand l'homme lui demanda s'il était blessé. Il dit ensuite après une série de toussotement :

-Je ne suis pas blessé... J'ai attrapé un coup de froid je pense bien... A plusieurs reprises.

Il s'assit sur le lit, et le médecin commenca à l'osculter. A chaques fois qu'il devait, poser la main sur le démon, il hésitait, demandant la permission du regard. Connu pour son mauvais carractère, Wolfgang était une personne que beaucoup avaient peur de froisser. Celui se fichait en fait complètement qu'un médecin le touche ou pas... Qu'il fasse son métier, et plus vite que ça !

-Vous avez beaucoup de fièvre. Je vous ferai envoyer des médicament dès mon retour au cabinet. J'envérai aussi de quoi soigner votre esclave.

-Ah...

Wolfgang semblait se contrer ficher de ce qui se passait. A vrai dire, ce n'était pas le cas, il était juste fatigué, et en pleine reflexions. Mais cela troubla le médecin, qu se gratta doucemen,t derrière la tête.

-Veillez à ce qu'il ne se trompe pas dans les étiquettes, il ne sait surement pas lire...

-Ah...

Le médecin, arrête là sa tentative de discution, et finit d'osculter le démon, recousant les quelques plaies qu'il avait, malgrès que Wolfgang ai dit le contraire. Il faut dire qu'avec toute cette fièvre, il avait presque oublié ses blessures.

Quand Cédric sortit de la salle de bain, le médecin était en train de recoudre la plaie dans le dos du démon. Cédric n'avait pas mis un nouveau boxer, ni un peignoir noir, il avait juste ceint une serviette à sa taille. Il déposa la matériel que le médecin lui avait donné sur une petite table et resta debout dans un coin. Il ne savait pas quoi faire. Instinctivement, il tenait son bras blessé en écharpe devant lui et il regardait son maître avec attention. Celui ci était redevenu l'être froid et distant qu'il était avec le départ.

Cédric attendit donc patiemment, debout dans un coin, que le médecin finisse de s'occuper du démon, viennent lui installer le bras en écharpe et s'en aille après avoir salué bien bas le blond et leur avoir conseillé du repos, beaucoup de repos à tous les deux. Un fois que la porte fut fermée, Cédric dit d'une voix assez basse:

"Merci de m'avoir, encore une fois, sauvé..."

Il ne savait quoi dire ou faire d'autre car il ignorait dans quel état d'esprit était le démon. Il avait envie de se serrer contre lui comme il l'était sous sa forme animale, mais il avait peur d'être rejeté... Il garda donc la tête baissé, comme un serviteur se doit de l'avoir... Attendant de savoir si, en public, Wolfgang se montrerait aimant ou froid... La deuxième solution semblait être la bonne mais il n'en était pas sur.

L'atmosphère était lourde dans la pièce. Wolfgang ignorait totalement un Cédric qui pensait n'être redevenu qu'un esclave comme les autres. Cédric voyait son maître secoué de frissons mais il n'osait pas bouger. Le bras en écharpe, il restait là, debout, sur ses deux jambes tremblantes de fatigue. Il ferma lui même les yeux un moment mais il cru qu'il allait tomber donc les garda ouverts. Il se sentait tellement faible et abatu. Donc ventre commencait à le tirailler mais il n'avait qu'une envie: s'étendre sur le lit aux cotés de Wolfgang. A la fois pour être couché et pour être avec lui.

Cédric sursauta quand on frappa à la porte et il observa son maître récupérer les médicamments. Il le vit s'approcher silencieusement de lui et sentit ses mains sur son corps... Il fut parcourus de frissons, mais le démon n'avait toujours pas dit un mot donc il était accablé par le tristesse. Wolfgang était peut être juste en train de prendre soin d'une de ses possessions... Cédric ne devait il pas rester en vie jusqu'à la fin du voyage ?

Puis Wolfgang s'appuya à lui dans son dos et vint caresser son corps. Quand le jeune homme remarqua qu'il le caressait toujours alors que ce n'était plus necessaire, sans raison apprente, il se mit à pleurer... Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues alors qu'il regardait, tête baissée, ces mains qui erraient sur son corps. Il se sentait soulagé que Wolfgang soit si proche de lui, un poid énorme le quittait... Et ses larmes coulaient toujours doucement quand il posa sa main valide sur l'une de celles de son maître pour la caresser doucement.

Dans un murmure, en fermant les yeux, il dit:

"Je t'aime"

"Tu n'y es pour rien..."

En disant ses mots, Cédric se rendit compte qu'il les pensait vraiment. Le démon n'était pas responsable à ses yeux de ce que son cousin lui avait fait. Puis il entendit les mots prononcés à son oreille alors que le démon était en train de sombrer de fatigue. Cédric se tourna pour lui faire face et posa ses lèvres sur les siennes.

"Tu ne peux pas dormir dans ses draps totalement tachés de sang, Wolfgang !"

Il poussa doucement son maître jusqu'à le faire tomber dans un confortable fauteuil puis il lui murmura de le laisser faire. Cédric décrocha le téléphone et joingnit la réception:

"Le Marquis Von Eléa voudrait dormir mais ses draps sont souillés de sang, pouvez vous faire venir quelqu'un pour les changer ? Et ammenez de quoi manger et boire aussi, s'il vous plait. Des crudités en grande quantité, des pattes, un peu de viande et des boissons chaudes, pas d'alcool."

Il raccrocha et se dirigea vers le lit pour y prendre le peignoir que le médecin lui avait fait enlever et les médicaments. Il rejoignit son amant et le couvrit avant de déposer les drogues à coté de lui.

"Je suppose que le docteur n'a pas envoyé que des trucs pour moi. Soigne toi. L'une de mes exs était riches, je sais comment on se fait servir dans un hôtel..."

Il sourit, complice, à son amant mais son esprit était ailleur... C'était le père de cette fille qui, aillant découvert leur liaison, l'avait vendu comme esclave... Il secoua la tête pour chasser ces souvenirs au moment où on frappa à la porte. Le maître d'hôtel en personne était venu. Il observa étrangement Cédric qui n'avait toujours qu'une serviette à la taille mais ne leva pas le regard vers le démon dans son coin de la chambre.

"Ou est... l'oiseau ?"

Demanda-t-il avec une once d'inquiétude.

"Je suis l'oiseau" répondit Cédric avec hargne, "faites vite, le Marquis veut dormir."

L'homme s'éxécuta et le repas arriva au moment même où il quittait les lieux. Cédric servit quelques crudités sur une assiete et l'apporta à son maître qu'il réveilla à moitié:

"Mange un peu, après tu pourras dormir...", murmura-t-il.

Puis il se servit lui même de viande et pattes, qu'il mangea... debout... Cédric ne voulait même pas essayer de s'asseoir, le simple fait d'y penser lui faisait mal...

Cédric mangea comme s'il n'avait pas fait un vrai repas depuis plusieurs jours... Ce qui n'était pas loin d'être le cas. Il vit bien que Wolfgang n'avait pas touché à son assiette mais il savait que le démon se nourrissait que très peu. Il but un grand chocolat chaud puis rangea tout (y compris l'assiette de Wolfgang) avant de reposer le tout sur le plateau dans un coin de la pièce... Il le ferait manger au réveil, là, il semblait vraiment exténué.

Il alla ensuite se glisser doucement dans les draps en se couchant sur le ventre puis se blotit (comme il put avec son bras blessé) dans les bras de son maître. Il était bien là, dans ce lit moelleux, au chaud, avec l'homme qu'il aimait. Il vit que celui ci l'avait attendu avant de sombrer dans l'oublis que procure le sommeil et il l'embrassa donc avec tendresse avant de murmurer:

"Bonne nuit mon amour... Tu penses qu'on va se réveiller dans combien de semaines ?"

Mais sans vraiment attendre la réponse, il ferma les yeux et posa sa tête sur le torse de son amant... Puis il s'endormit...

["on ne sait quoi"... L'hymne à la joie, par exemple ? Je dis ça au hasard, hein ^^]

Cédric émergea doucement des bras de morphée, bercé par une douce mélodie. Il prononca le nom de son amant avant même d'être totalement réveillé puis il se saisit doucement de la main qui errait dans ses cheveux avant d'ouvrir difficilement un oeil et de poser un baiser dessus.

"Bonjour"

Murmura-t-il la voix encore enrouée. Il sourit et regarda son compagnon avec amour. Il était heureux. Il aurait voulu que ce moment dure éternellement. Malheureusement, ses sens lui apprirent que de l'eau coulait dans la pièce adjacente et il en déduit donc que son maître allait s'éloigner de lui dans peu de temps... Pourtant il ne le faisait pas. Cédric embrassa à nouveau cette main qu'il avait à portée de lèvres et murmura:

"Ton bain va déborder, Wolfgang..."
[HJ: merde, les paaaaattes !!]

Et il lacha les doigts de son compagnon et ferma de nouveau les yeux, le sourire aux lèvres...

Il sourit, en regardant Cédric qui se reveillait doucement. Puis, aux paroles du jeune esclave, il ecoua doucement la tête, avec un sourire amusé. S'il avait vu la taille de la baignoire, il aurait su qu'il ne risquait pas de déborder avant un bon bout de temps. En lui carressant doucement la joue, il lui dit sur une petite voix, pour ne pas le brusquer dès le réveil :

-Excuse moi si je t'ai reveillé...

Il tourna la tête, et vit sur le reveil l'heure qu'il était. Ses yeux s'agrandirent en quelques secondes. Il ne pensait pas qu'il était si tard... Il posa alors à nouveau son regard sur son amant. Et il reprit :

-On se lave, on prend le temps de se reveiller, et je t'invite au restaurant, ca te va ?

L'odeur des huiles essentielles parvint jusqu'a la chambre. Wolfgang prit une profonde inspiration. C'était agréable, et reposant. De plus, la baignoire faisait aussi jaccuzzi, ca allait faire du bien à ses blessures, et le détendre, après une telle épopée.

Il regarda son livre, puis, haussa des épaules. Pourquoi s'encombrer d'un livre au final, quand on a mieux sous la main. Après avoir déposé un baiser sur le front du jeune homme, il se leva, pour faire mine de se dirriger vers la salle de bain, mais s'arrêtant au buot de quelques pas, il tourna la tête vers son esclave, avant de lui dire :

-Tu viens avec moi ?

Cédric avait rouvert les yeux quand il sentit la main sur sa joue et il acquiesca à l'annonce du programme de la journée, même s'il se disait que Wolfgang n'avait rien à faire au restaurant vu le peu qu'il mangeait... Puis il regarda son maître s'éloigner et quand celui-ci lui proposa de l'accompagner un sourire radieux éclaira le visage du jeune homme. Il s'extirpa doucement du lit. Il eut une grimace quand il passa à la position assise, l'ange noir n'y avait pas été de main morte... Il se leva néanmoins sans un commentaire et rejoignit son amant à la porte de la salle de bain. Il ouvrit de grands yeux ronds quand il vit la baignoire... Il faut dire que la veille, il n'avait pas vraiment pris le temps de regarder ce qui l'entourrait. Il passa son bras valide autours de la taille de son amant et se colla inconsciemment à lui avant de murmurer:

"Si ce n'était toutes ces douleurs, je me croierais en train de rêver..."

Cédric ota son boxer comme il put avec une seule main et se glissa dans l'eau chaude avec plaisir. Il alla se lover contre son amant sans se faire prier et ferma les yeux de délice quand... L'eau se mit à faire de vague !

Des jets vennaient masser leurs corps, l'eau était en mouvement, ondulant, les portant. Cédric s'accrocha à Wolfgang de sa main valide, ses yeux réflétant la peur, mais il vit que le démon était plutot calme et détendu ce qui le rassura et il se laisa aller et se colla encore plus contre le blond quand celui ci l'attira vers lui. Cédric était tellement bien qu'il en aurait ronronné. Les yeux clos, il se laissait porté par l'eau et la douceur de son amant.

Il finit par se redresser et déposa un baiser au coin de la bouche du jeune homme. Il était dans un monde onirique de bonheur et il ne voulait pas le quitter, pourtant il devait dire quelque chose à son amant, quelque chose qui le tourmentait... Il se pencha à son oreille et murmura doucement:

"Pardonne moi d'avoir douté de toi, Wolfgang, je m'en veux tellement de t'avoir dit toutes ces choses blessantes... Pardonne moi..."

Cédric vit son amour disparaitre dans l'eau et se laissa aller contre le bord de la baignoire en souriant tendrement. Il ferma les yeux pour les rouvrir quelques secondes après en hurlant... Wolfgang venait de la chatouiller. Il se jetta littéralement dans ses bras quand il sorti de l'eau pour le faire tomber en arrière en douceur et l'embrassa voracement avant de dire:

"Tu triche, j'ai qu'un bras, moi !"

Mais cela ne l'empecha pas de chatouiller Wolfgang à son tour, profitant du fait qu'il était immobilisé sous son corps pour s'en donner à coeur joie. Après quelques minutes de ce jeu enfantin, il se laissa tombé, essoufflé, sur le torse de son amant. Il ferma les yeux, oubliant tout ce qui n'était pas Wolfgang puis il murmura:

"Tu as parlé de manger, il me semble..."

Bien que son estomac l'encourrageait à suivre cette idée, il ne fit pas un mouvement pour se dégager du corps de son compagnon...

Cédric resta un peu plus longtemps sous la douche car se laver avec une seule main n'est pas une sinécure. Il finit par sortir après que Wolfgang ait disparu dans la chambre. Il se secha le corps et les cheveux profitant de ces serviettes si douces et moelleuses avant d'en ceindre une propre à sa taille et de rejoindre son amant dans la pièce principale de la suite. Il s'approcha de l'endroit où étaient posés les médicemments et jeta un oeil sur l'ordonnance.

"Wolfgang, tu dois te soigner aussi, je ne doute pas que ton corps de démon soit plus résistant que le mien, mais tu n'es pas immortel et nous ne sommes pas encore arrivés."

Il remplit un verre d'eau et pris son propre traitement avant de se saisir d'une pommade et de la regarder avec un air assez étrange. Puis, se décidant, il retourna dans la salle de bain en murmurant un "je reviens" assez timide. Il en sortit quelques minutes après et alla s'habiller comme si de rien n'était...