Du sable, de la pluie, de la boue

Cédric ne voyait plus Wolfgang... Les ailes noires lui cachaient la vue. Il rampa en gémissant pour s'approcher d'eux mais il ne put pas faire beaucoup de distance. Il ferma les yeux, laissant sa tête tomber face contre terre... Seuls les sons lui parvenaient et c'était d'autant pire...

Il entendit le bruit d'un tissu qui se déchire et le rire appréciateur de l'ange devant le torse dénudé de son cousin. Il se crispa, ne sachant que faire, se sentant si faible, si inutile... Incapable de sauver l'être qu'il aimait... Il percut les sons de vêtements tombant à terre et il ne put s'empecher de le vers les yeux: Le pantalon de Wolfgang avait glissé à ses pieds et l'ange semblait etre en train d'ouvrir le sien. Quelques secondes après, avec une lenteur démesuré, Cédric vit le démon s'agenouiller devant l'être ailé. Il ne pouvait pas appercevoir la main qui guidait Wolfgang vers le bas, cette main directrice qui expliquait aussi surement que des mots au blond ce qu'il devait faire. A travers ses larmes, Cédric discerna les doigts de son amant caressant les cuisses de l'ange...

Et le voix glaciale rompit le silence et cette atmosphère si lourde:

"Fais le, Wolfgang !"

Aussitôt, Cédric puisa dans ses dernière ressources, il ne pouvait pas. Il ne pouvait tout simplement pas rester là. Même s'il était blessé ou mourrant, il devait aider son amour. Il se releva d'un bond, ignorant totalement la douleur qui le traversait. Il retira ses pieds de la terre qui voulait le happer et il s'éllanca vers l'ange en hurlant:

"Noooooooooooon"

Il avait oublié que son poingt serrait encore son poignard... Mais avant qu'il n'atteigne le corps de l'ange, celui ci bâtit violement des ailes et qui propulsa le jeune homme en arrière. Son crâne percuta un arbre dans un bruit mat et il perdit connaissance.

Cédric avait laché son arme à quelques centimètres des pieds de l'ange.

L'ange était abandonné au plaisir que lui procuraient les lèvres de son cousin. Depuis combien de temps rêvait-il de ce moment ? Il avait toujours voulu humilier et vaincre ce Von Elea, mais d'un autre côté, il le désirait... Alors le soumettre sexuellement était le sommum du plaisir pour lui. Il laissa même échapper des gémissements de plaisir alors que sa main accompagnait les mouvements de la tête de Wolfgang.

Mais d'un coup, ses sens se mirent en alerte. Une alarme résonna dans sa tête le prévenant d'un danger. Il ouvrit alors les yeux et vit que le démon avait un bras... un peu trop loin derrière lui... Aussitôt, il l'attrapa par les cheveux, le forcant à se relever en immibilisant la main suspecte. Quelle ne fut pas sa surprise d'y voir une dague. Il dit alors avec ironie:

"Oh, mais c'est l'arme de ta bestiole, ça. Il t'aura presque servi à quelque chose... Dois-je l'achever avec ça, Wolfgang ?"

Et d'un coup, sa voix explosa:

"A quoi joues-tu Wolfgang ! Lâche ça immédiatement où dans la seconde qui suivra ma jouissance, ton piaf sera mort !"

Un fois qu'il eut obtenu ce qu'il voulait, il retourna violemment le démon face contre l'arbre et se plaqua derrière lui, son sexe se glissant déjà dans le sillon de ses fesses:

"Je veux t'entendre, Wolfgang. Je te préviens, je veux t'entendre gémir... Je veux que tu dises mon nom... Que ce soit des gémissements de plaisir ou de douleur, cela m'importe peu, je veux que tu sois soumis à mon autorité..."

Il glissa alors ses doigts entre les fesses du démon pour les écarter et se libérer ainsi le passage...

"Oui, supplies moi donc, Wolfgang... Tu n'imagines pas à quel point cela m'est agréable..."

Il passa sa langue dans la nuque du démon en pressant son membre durci à l'entrée de l'intimité du blond puis il reprit:

"Je suis comme toi, cousin, je n'ai qu'une parole..."

Et sur ses mots, il fit un mouvement de bassin d'une violence sans nom et entra au plus profond du corps du démon. Il poussa un râle de satisfaction. Wolfgang était enfin sien. Il était enfin en lui. Il sentait cet étroit fourreau autours de son membre et cela le rendait fou de plaisir. Il ne laissa pas vraiment de répis au démon pour s'habituer à sa présence et commenca à onduler du bassin avec force et puissance en grognant à chaque mouvement. Il était tellement bien, là, dans cette intimité qu'il voulait connaitre depuis tant d'années... Il allait de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus profond... Et ses hanches claquaient bruyamment contre les fesses du blond... A un moment il se pencha dans le cou du démon pour le lecher et il dit d'un ton autoritaire:

"Je ne t'entends pas, Wolfgang..."

Alors que l'ange, exhalté par les cris et gémissements que son partenaire, le pillonait de plus belle, Cédric repris peu à peu connaissance. Il entendait le voix du démon et il pensait que celui ci l'appelait. Il sentit une douleur lui vriller le crane et il finit pas ouvrir lentement les yeux. C'est à ce moment là qu'il analysa le contenu des paroles qu'il entendait. Il en resta prétrifié.

Wolfgang était cambré face à l'arbre, offert. Ses yeux étaient rougis, certainement par le plaisir et ses cris encourageaient inlassablement l'ange dans ses va et vient, lui demandant de venir plus profond, plus fort... Cédric observa la scène, incrédule... Jusqu'à ce qu'il voit la main de l'ange venir se poser sur le sexe dressé du démon.

"Oui, Wolfgang, c'est si bon... Je veux venir en même temps que toi, Wolfgang, encore, bouge aussi..."

Et, aussi incroyable que celui puisse parraître, le démon obéïssait en gémissant de plaisir. Le bassin du blond ondulait contre celui de l'ange alors que la main experte le masturbait langoureusement.

"Maintenant ! Maintenant, Wolfgang !"

Et tous deux jouirent dans un râle commun de plaisir. William resta collé à son cousin un moment et murmura à l'oreille du démon:

"C'était parfait, Wolfgang, vraiment... Je suis impatient qu'on puisse recommencer... Certainement quand je viendrais rendre visite à ta mère... A moins que tu ne veuille qu'elle sache que tu t'es éppris d'un oiseau..."

Ces mots avaient été murmurés et Cédric ne les entendit pas... Il pensa que c'était des mots d'amour que les deux hommes s'échangeaient. Il ne comprennait vraiment pas qu'elle était toute cette mascarade... Etait-ce un jeu qui les excitait de se courrir après et de se pourchasser pour se donner l'un à l'autre avec passion ?

Cédric sentit les larmes lui monter aux yeux tellement il se sentait trahi. L'ange s'éloigna lentement, se rhabilla et s'envolla non sans une dernière remarque ironique:

"A la prochaine fois, mon coeur, tu as été merveilleux..."

Le départ de l'agne laissa un Wolfgang plus abatu que jamais. Il se laissa tomber au sol, encore nu, et se mit à pleurer. Cédric n'avait jamais vu son maître dans cet état de faiblesse. Il ne comprennait vraiment pas à quoi ils jouaient. Leur relation était elle interdite au point qu'ils soient obligés de se hair en public et de ne s'aimer qu'en cachette des autres ? Voilà donc pourquoi le démon était mortifié: l'être qu'il aimait le quittait une fois encore [HJ : il se fait des films, on dirait moi, c'est marrant ^^].

Petit à petit, Cédric ne discerna plus le blond tellement ses larmes l'aveuglaient. Il finit par lever la main pour les secher mais ce simple geste lui apela sa douleur au crâne. Plutôt que ses yeux, sa main se dirigea donc vers l'arrière de sa tête où elle rencontra un amat de sang assez conséquent. Il gémit douloureusement en se rendant compte que ce qu'il sentait sur sa chemise n'était autre que le liquide chaud qui coulait de son cuir chevelu.

Il ferma les yeux, il voulait s'endormir là, tout oublier... Mais sur ses paupières, il revoyait l'ange, puissant, avec ses ailes noires et, entre ses bras, Wolfgang, heureux et abandonné, éperdu d'amour... Il eut un hoquet mais même en ouvrant les yeux, il voyait toujours cette image... Avait-il réellement ouvert les yeux d'ailleurs ? Il en avait eu la sensation, mais aucune information lui venait au cerveau. Il n'y avait que cette illusion et le noir. Il passa lentement sa main devant son visage... Mais ne la vit pas. Cessant de résister, il referma ses paupières et se laissa aller dans le sommeil... Un sommeil dont il ne voulait pas se reveiller...

Pourtant, il savait que si Wolfgang venait l'en tirer, aveugle ou non, il reprendrait la route sans un mot, obéïssant... Car il c'était de lui même enchaîné à cet être qu'il aimait plus que tout...

[Tu m’en veux pas, j’ai juste envie de m’amuser un peu]

Un cri parvint aux oreilles de Cédric. Un cri qu’il ne comprit pas… Il n’en reconnu même pas la voix. Il ne s’y attarda pas et se remit à somnoler. Il entendit des pleurs près de lui, mais il n’ouvrit pas les yeux pour autant. Il n’avait même pas la force de décider d’essayer de les ouvrir. Cela dura un certain temps. Il écoutait les sanglots, bercé par ce son doux… Jusqu’à ce que des gouttes d’eau tombent sur son visage. On pleurait au dessus de lui ? Non, c’était trop abondant… Il pleuvait alors… Ca voulait dire qu’il était dehors ? Il gémit doucement et mit sa main devant son visage. Lentement, très lentement, il ouvrit les yeux. Il ne vit rien au début, tout était noir. Cela lui semblait anormal au point qu’il demanda à haute voix comme pour lui-même :

"Il fait trop noir…"

Sa voix lui sembla étrangement grave. Il fallait qu’il bouge, mais sa tête le lança. Il mit sa main sur le foyer de la douleur mais ne rencontra qu’un bandage… Puis, peu à peu, le monde apparut devant ses yeux. Effectivement, il pleuvait… Mais il faisait jour, ou plutôt gris… Un gris assez éblouissant même. De la forêt l’entourait, des arbres… Que faisait-il dans une forêt ? Les formes autours de lui commençaient à être de plus en plus nettes. Il aperçu alors un homme. Un homme blond, les cheveux mi-longs, les yeux bleus, qui était penché sur lui. Il le regarda un moment, se demandant s’il le connaissait, mais le visage ne lui disait rien… Il dit alors d’une voix assez basse :

"Bonjour, je… heu... c’est vous qui m’avez soigné ? Je vous en remercie… Dites… Que s’est il passé ? Qu’est-ce que je fais ici ?"

Au moment où il allait se présenter, il se rendit compte qu’il n’avait aucune idée de son nom… Il se tut donc, sachant que quelque chose était -vraiment inquiétant et anormal…

Cédric fut très surpris des gestes de l'inconnu... Il le tutoyait, il... l'embrassait...

"Excusez-moi... est-ce que... est-ce que je vous connais ?"

Non, c'était une question idiote. Forcément qu'il connaissait cet homme s'il le traitait avec cette douceur et cette intimité... Mais... Dans ce cas pourquoi ne se souvenait-il pas ? Il ne savais même plus qui il était lui même.

Il laissa échapper un soupir de résignation. Puis il tenta de se lever et eut un gémissement de douleur. Il réussi néanmoins à se mettre assis. Sa tête tournait et il fit une grimace en la tenant à deux mains comme si cela pouvait la maintenir en place.

Alors que Cédric tentait de stabiliser le paysage et de calmer ses douleurs craniennes, le blond l'attrappa par les épaules et se mit à le secouer. Par réflexe, il s'accrocha à ses bras et se mit à gémir de douleur. Il sentait que ça cognait dans sa tête, il ne comprennait pas ce que lui disait l'homme. Il n'aspirait qu'à une chose: le calme.

"S'il vous plait... s'il vous plait... arrêtez... s'il vous plait..."

Quand il fut projeté en arrière, il tenta vainement de se retenir mais rien n'y fit, son crâne bandé percuta le sol dans un bruit mat. Il resta là, immobile, tentant de reprendre sa réspiration. La douleur lancinante et constante faisait couler des larmes de ses yeux. Il demanda alors:

"Qu'ai-je fais ? ... Pourquoi m'avez vous fait ça ? ... S'il vous plait... Je ne comprends pas..."

Cédric se laissa prendre dans les bras de l'homme. Il s'accrocha à lui de peur que celui ci le repousse violemment comme il l'avait déjà fait. Puis il murmura:

"Cédric... Cédric... C'est donc ainsi que je m'appelle ? Je suis désolé, Monsieur, sincèrement, mais j'ignore qui vous êtes... Je ne connais pas votre nom... Pardonnez moi..."

Il laissa sa tête aller contre l'épaule de l'homme. Il s'y sentait bien. C'est alors qu'il se rendit compte de quelques chose. Il se détacha de lui et le regarda avec surprise:

"Serait-il possible que... nous soyons amant ?"

Si c'était le cas, cet homme devait être cruellement blessé qu'il ne se souvienne plus de lui... Mais cela expliquerait ces baiser, cette douceur... Mais pas le violence qui avait précédé... Non, il ne savait pas vraiment quoi penser...

Cédric écouta les paroles tristes de l'homme et quand celui ci posa son front contre le sien, il murmura:

"Je suis désolé... cela doit être térriblement blessant pour vous... Je ne sais pas comment faire pour me souvenir..."

Puis il écouta la suite de ses paroles et fut surpris par plusieurs choses... Il "avait le droit" de prononcer son nom... Qui donc pouvait être cet homme pour qu'il soit interdit de le nommer par son prénom... Après avoir entendu ça, il n'était pas certain de pouvoir encore l'appeler par son nom... Mais l'homme semblait l'encourrager à le faire... Ensuite, l'homme lui confirma ses soupsons: ils étaient amants... Etrangement, cela ne le dérangea pas. Il se sentait bien près de cet homme et l'idée de rester contre lui était plutôt agréable... Par contre il fut surpris par la dernière remarque...

"Vous n'étiez pas certain de mes sentiments ? Suis-je quelqu'un de peu de parole ? Quelqu'un dont on se méfie ? Vous semblez accorder peu de crédit à ce que j'ai pu dire..."

C'était étrange tout de même... Il disait l'aimer, mais il l'avait secoué avec violence peu de temps avant... Il fallait qu'il comprenne, qu'il sache s'il devait se défier de lui ou s'il pouvait lui faire confiance...

"Monsieur... Wolfgang... Que c'est-il passé pour que vous pleuriez ainsi à mon réveil ?"

Cédric se laissa embrassé et il en frissonna. Il gémit même de plaisir à se contact passionnel. Et alors que Wolfgang tentait de raviver ses souvenirs, Cédric posa délicatement ses doigts sur sa bouche (la sienne, hein, pas celle de wolfy) et frola ses lèvres... Il dit alors doucement:

"Je dois vous avouer que, avant de me souvenir de vous, j'aimerais bien me souvenir de moi-même, mais... il me semble que mon corps réagit à la pésence du votre. Si mon esprit vous a oublié, mon corps non..."

Il se tut, comprennant que ces mots voulaient dire que cet homme avait possédé son corps... Le sexe... L'image d'un homme ailé lui apparu et il fut prit d'un moment de désespoir mais ce fut fugace... Il savait que c'était un réminiscence de son passé, mais ça avait été tellement douloureux jusque quelques secondes... Etait-il certain de vouloir retrouver la mémoire ? Il demande néanmoins:

"Pouvez-vous me parler de moi, Monsieur Wolfgang ?"

L’homme sembla réfléchir un instant avant de répondre à sa demande… Cédric ne réagit pas quand il lui effleura les lèvres… Il savait inconsciemment qu’il devait laisser cet homme faire ce qu’il voulait… C’était assez étrange de savoir sans savoir vraiment…

"Je ne connais rien de toi avant que... avant que tu ne me sois vendu..."

Vendu ? Cédric avait été vendu à Wolfgang ? Qu’était-il ? Une marchandise ? Un objet ? Un esclave… Oui, il était un esclave. L’esclave de cet homme… Voilà qui modifiait grandement les choses… Cet homme ne l’avait pas soigné, il avait prit soin de sa possession… Mais comment peut-il y avoir de l’amour entre un maître et un esclave ?

"Tu es capable de transformer ton corps en celui d'un aigle"

C’est possible, ça ? Transformer son corps à volonté ? N’est-ce pas étrange ? Il se demandait à quoi il ressemblait en aigle… Et aussitôt l’image d’un bel oiseau de proie lui vint à l’esprit. Il sut aussitôt qu’il lui suffirait de se concentrer sur cette image pour changer d’apparence… Il écouta ensuite l’homme lui expliquer qu’il lui avait sauvé la vie au prix de plusieurs blessures puis il l’entendit hésiter pour parler d’un… ange. Cédric revit l’image qu’il avait vu un moment plus tôt : un homme puissant pourvu d’ailes noires… Etait-ce lui, l’ange ? le cousin…

A partir de ce moment, le discours du blond se fit plus confus. Il ne finissait plus réellement ses phrases et Cédric tentait de recoller les morceaux malgré ses omissions… L’homme lui expliqua que leur relation avait commencé par de la haine… mais apparemment, suite à une étrange possessions, ils étaient devenus amants… Mais dans ce cas, cela voulait il dire qu’ils s’aimaient contre leur volonté ? Peut-on parler d’amour dans ce cas là ?

Ce que Cédric ne compris entre les lignes, c’était qu’il venait de se passer quelque chose… juste là, maintenant, avant son réveil… Ou plutôt avant sa perte de mémoire… Et que cette chose était très douloureuse pour le blond… A tel point qu’il n’arrivait pas à l’exprimer… Et cela concernait l’ange… A la dernière demande du l’homme, il inspira fortement avant de répondre :

"Il y a bien une chose… Une image qui tourne dans mon esprit depuis tout à l’heure… Mais je n’arrive pas à la voir réellement… C’est comme une impression désagréable… A chaque fois qu’elle apparaît, si j’essaie de me concentrer dessus, ma tête me lance et… et je me sens pris d’une telle tristesse que je n’ai pas envie d’en savoir plus… Ce que je vois… C’est un homme… Il est grand, puissant, beau… Et il a de grandes ailes noires…"

Il se tut un instant puis il reprit très lentement :

"Si j’ai bien compris… je suis… votre esclave… Je dois vous servir et vous obéir… Et… vous et moi… nous nous aimons mais ce sont des sentiments créés par quelque chose qui modifie notre personnalité… Est-ce vraiment de vrais sentiments ? Est-ce une malédiction ? Comment le maître peut il aimer l’esclave ? A moins que… Suis-je encore votre esclave ? Vous m’avez libéré, peut-être ?"

Non, il savait que ce n’était pas le cas… Il était toujours le serviteur de cet homme, il le savait… Il détestait cela, savoir les choses en ignorant comment il les savait… Il soupira et finit par se lever. Il fit difficilement quelques pas puis demanda :

"Monsieur Wolfgang, pourquoi sommes nous dans cette forêt ? Où allons nous ? Dois-je vous y accompagner ?" il marqua une pose et termina enfin : "Dois-je vous appeler « Maître » ?"

[On s'est raté hier, j'ai déco 15 minutes avant que tu postes ici... Tu m'as manqué...]

L'homme, son maître, tenta de lui donner une explication, mais Cédric ne comprit pas ce qu'il s'était passé entre l'ange et lui. Il se contenta de secouer la tête avec un visage désolé avant de dire:

"Je suis désolé... je ne comprends pas... mais cela semble vous être douloureux, ne m'en parlez pas si vous ne voulez pas..."

Pourtant quelque chose lui disait que c'était là la clé du problème... Il se releva donc sans insister. Le blond lui confirma qu'il était son esclave et qu'il ne pouvait pas le libérer parce qu'ils avaient un voyage à faire. D'ailleurs, il lui proposa de continuer leur route. Sans un mot de plus, Cédric prit le sac qu'il restait et le mis sur son dos avant de suivre son "maître" dans les bois.

D'ailleurs, ces bois ne lui inspirait pas confiance... Il aurait préféré voyager par le ciel... Tiens, il pouvait faire ça, non ? Ah non, l'aigle ne pouvait pas porter un homme... A un moment, Cédric senti son pied s'enfoncer dans le sol. Surpris, il appuya sur l'autre pied pour tenter de sortir celui là... Mais l'autre pied se retrouva encore plus enfoncé. Il c'était arrêté, tentant de se dégager de ce sol étrange... Mais plus il essayait, moins il réussissait. La terre se serrait autours de ses mollets et ils commença à paniquer...

"Wolfgang ! Monsieur Wolfgang ! Maître Wolfgang ! Il y a un truc bizarre ! Aidez moi s'il vous plait, j'arrive pas à me dépêtrer..."