Trois kilomètres à découvert

Nombre de messages : 172 Age : 36 Date d'inscription : 14/05/2007

Wolfgang était maintenant très vigilant, il n'avait pas envie de se faire de nouveau attaquer. Cédric en revanche, semblait lui bien plus confiant. Il expliqua d'ailleurs cela par ses paroles. Wolfgang se retourna, tout en continuant à marcher, pour le regarder. Il lui dit ensuite :

-Les ennemis qui marchent peut être... Mais que fais tu de ceux qui creusent... Il n'y a aucune racine qui les gêne ici, c'est l'endroit idéal pour eux. Il faut toujours écouter, et regarder attentivement.

Wolfgang sortit de son sac, une boussole. Il la fixait alors attentivement, tout en continuant de marcher. Il comptait sur son esclave pour surveiller les alentours. Il la montra ensuite à Cédric, en lui disant :

-Grace à cà, on va au sud ouest, 3km, ce n'est pas très long. Mais après, ca se complique... Bref, surveille bien les alentours toi.

Il riva à nouveau les yeux sur l'objet.

Nombre de messages : 183 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2007

Des choses venant d'en dessous... Quel genre de choses ? Cédric sentit la pression monter autours de lui, il guettait alors que Wolfgang avait le regard fixé à la boussole. Cédric sursautait au moindre bruit... Ils seraient plus vite de l'autre coté en volant, mais il ne pouvait pas porter Wolfgang sous cette forme là... Un craquement un peu plus fort que les autre lui fit faire un bond qui le propulsa contre le démon. Il s'excusa en bafouillant et son regard, inquiet se promenait sur la plaine... que du rien, que du vide... En tous cas, une chose était sûre, Wolfgang lui avait ôté son assurance. Cédric s'agrippa à un pan de la chemise du blond. D'un coup, il sentit la terre trembler sous ses pieds. Il émit un petit cri terrorisé.

"Wolf...Wolfgang ? C'est quoi ?"

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Le démon avait lui aussi entendu ces bruits, et bien sur, sentit les secousses. Quand il sentit que Cédric s'aggripait à lui, il lui mit un bras protecteur sur l'épaule. Il ne savait apparament pas se battre... Enfin... Il avait tout de même quelques bon réflèxes de temps en temps. La première chose que fit le démon, fut de sortir son épée, alors que l'inquiétude le gagnait. Il regardait nerveusement autour de lui, alors que les tremblements étaient de plus en plus puissants.

-Je... Je ne sais pas. Sors ton arme, ne t'éloigne pas !

Alors une créature ressemblant à une taupe géante emmerga du sol en un grand fracas. Wolfgang la regarda, pétrifié pour commencer, puis, attrapant Cédric par le bras, il fit en sorte de mettre de la distance entre la créature et eux.

-Ce genre de bestiole est aveugle, mais elle a un odorat exeptionnel ! On peut être aussi silencieux qu'on veut, elle nous reperera toujours.... Attention !

Alors que l'annimal envoyait un coup de patte dans leur direction, avec des griffes qui faisaient la moitié de la taille du démon, il avait projeté son esclave, qui roula sur le sol, pour qu'il ne a prenne pas sur le crane. Ils était maintenant séparés d'une dizaine de mètres. Wolfgang quand à lui, il avait de plus en plus peur. Il parvint à stopper un deuxième coup de patte avec son épée, mais la bète appuyait de plus en plus, si bien que le démon finit par tomber sur le sol, presque écrasé par la patte. L'annimal appuyait de plus en plus, et d'une voix affolé, Wolfgang cria le nom de son esclave.

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Propulsé à terre, Cédric que pu qu'assister, désemparé à l'attaque du monstre sur Wolfgang. Il fallait qu'il intervienne, mais comment ? Si même le démon n'y arrivait pas... C'est alors qu'il entendit les appels de son maître. Il avait besoin d'aide. Cédric se mit à paniquer puis une idée lui vint... Une ouie surdéveloppée ? Il sourit avant de se transformer en oiseau puis il se mit à tourner en rond au dessus de la bête en poussant des cris extrèmement aigus. L'animal tenta à plusieurs reprise de le faire tomber au sol, cherchant à l'abattre à coups de pattes. Mais l'aigle était plutot habille et ne cessait de crier ce qui ennervait la taupe au plus haut point. Celle ci c'était d'ailleurs totalement désinterressée du démon. Alors que Cédric passait un peu plus près de la tête du monstre, un coup de griffe le mit violemment au sol.

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Wolfgang regarda Cédric voler autour de l'animal. Celui ce se désintéréssa bien vite du démon, à son grand soulagement d'ailleurs. Il en profita pour se relever, et s'éloigner. Il ne savait pas vraiment comment ils allaient se débarasser de cette chose, mais ils allaient bien finir par touver un moyen... avec un peu de chance... Il soupira, reprenant son souffle, mais vit bientot l'aigle tomber sur le sol, innerte.

Son sang ne fit qu'un tour, avant qu'il ne court à toute allure, pour s'emparer du rapace, qu'il serrait contre lui. Pendant ce temps, le monstre tentait d'envoyer des coups de pattes. Le démon esquivait tant bien que mal, mai dans cette situation, il n'y avait pas vraiment le choix. Il jeta un dernier coup d'oeil aux sacs, mais il fallait se résoudre à les laisser là...

Wolfgang courru alors à toute allure, commencant une course folle avec la monstre, qui ne se déplaacait pas bien hors du sol, mais qui sembleit très rapide à l'interieur. Il rentra alors en un fracas sous terre, écrasant les sacs qui étaient maintenant perdus, et définitivement. Mais Wolfgang n'avait pas la tête à cela. Il serrait Cédric contre lui, tout en courant, et en répétant :

-Reveille toi, reveille toi reveille toi... Cédric, reveille toi !

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Le problème, quand Cédric était dans sa forme animal, c'était qu'il avait des reflexes d'oiseau... Donc, quand il entendit Wolfgang paniqué répéter son nom et qu'il se reveilla dans ses bras, son premier réflexe fut de se débattre, tentant d'ouvrir ses ailes et de les agiter en poussant des cris suraigus.

Il fini par s'envoler et vit la bête sortir de terre juste derrière Wolfgang prèt à le réduire en paté pour taupe géante. Sans hésiter, toutes serres dehors, Cédric fonca sur la bête et perca de ses griffes les yeux aveugles. Cela eut pour effet que la taupe, douloureusement blessée, retourna dans les profodeurs de la terre pour se proteger...

Le problèmes, c'est que les taupes, ça fait des trous... Et des trous de cette tailles, dans la terre... ca fait des éboulements... Et comme par hasard, dans sa fuite, la taupe était passé juste en dessous de l'endroit ou était Wolfgang... Il est facile de deviner la suite... La terre ceda sous les pieds du démon qui se retrouva bien vite à moitié enseveli dans la rocailles.

Cédric se posa alors près de lui et repris forme humaine, tendant aussitôt ses mains à son maître pour essayer de l'aider.

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Wolfgang, sentit le grand rapace dans ses bras se débatre. Il ne comprit pas vraiment à quoi il était en train de jouer, mais il finit par perdre l'équilibre, et oui, ces bestioles, c'est assez immense, et à tomber sur le sol. Il regarda l'oiseau s'envoller, en l'insultant de tout les noms, puis, il se retourna, pour voir terrifié, l'énorme taupe près à foncer sur lui. Il n'avait plus le temps de se relever, il n'avait pas le temps de faire quoi que ce soit en fait. Il se protégea juste de son bras, en fermant les yeux.

Mais rien ne vint. Il ne fit qu'entendre un lourd fracas, et l'animal avait disparu. Wolfganh poussa un soupire de soulagement, quand soudain, le sol se mit à trembler. Le démon se leva, regardant anxieusement autour de lui, et soudain, le sol s'effondra. Il se retrouva alors enfouit jusqu'au haut du ventre, il n'y avait qu'un bras qui dépassait. Il était compréssé sous le poid de la terre et de la roche. Il commencait déja à avoir du mal à respirer.

Relevant le regard, il vit Cédric qui lui tendait la main. Il l'agrippa avec force, et après un bon bout de temps de lutte acharnée, ils finirent par y arriver. Il allèrent alors se mettre à un endroit où la taupe n'avait pas creusé. Wolfgang se laissa tomber allongé par terre, en reprenant son souffle, encore un peu sous le choc. Apparament, le monstre était bel et bien parti. Quand le démon eut récupéré ses esprits, il lanca un regard noir à son esclave. Qu'est ce qui lui avait prit de le faire ainsi tomber ? Ce... Ce traitre !

Wolfgang se releva, et se dirrigea vers le jeune homme, avec un regard noir. Il lui lanca alors :

-Qu'est ce qui t'as prit, hein ? C'est quoi le délire ?

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Wolfgang était sauf, c'est tout ce qui comptait pour Cédric mais quand il vit celui ci s'approcher de lui avec un air menacant, il prit peur. Allait-il le frapper ? Il eut un mouvement de recul et un geste de protection mais quand il entendit la voix de son maître, il s'empressa de répondre, sur un ton très bas et coupable:

"Je... j'avais perdu connaissance... Je... je ne contrôle pas tout à fait mes réflexes quand je suis sous ma forme animale... L'aigle ne se sent à l'aise que dans les airs, libre de toute entrave... Et vos bras étaient une entrave pour lui... je suis désolé... je..."

A ce moment, il se rendit compte qu'il n'avait plus le poids du sac sur son dos, il se releva d'un bond et regarda les alentours affolé. Des mots s'échapèrent de ses lèvres sans même qu'il ne s'en rende compte: "les sacs !" et il s'élanca vers l'endroit où avait eu lieu le combat.

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Bien entendu, vu son carractère, cette petite explication ne lui suffit pas... Il était en pétard, et il lui fallait toujours un bon moment avant de se calmer. Il n'eut le temps de rien ajouter, puisque Cédric s'élancait vers l'endroit où il avait laissé les sacs. Il soupira, cela ne servait à rien, ils devaient être complètement détruit maintenant.

-Mais qu'est ce que tu fous, ils n'existent déja plus...

Il n'avait même pas crié, il disait cela, bien qu'il était parfaitement conciant que Cédric était trop loin pour l'entendre. Il avanca d'un pas lent et résigné, vers l'endroit où Cédric se dirrigeait, tout en marmonant pour lui même.

Quand il vit que Cédric était arrivé à destionation, il reprit, toujours comme si Cédric était en face de lui, mais il ne pouvait toujours pas l'entendre :

-Et voila, t'es content ? Et nan, y'a plus les sacs, puisque mosieur le vilain gros n'oiseau a du être sauvé à la place des sacs. Et maintenant mosieur le vilain gros n'oiseau il cherche les sacs, mais les sacs on été détruits par madame la grosse tautaupe !

Il s'arrêta, en soupirant. Il était agacé, mais je pense qu'il n'est pas la peine de le préciser.

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Hors d'haleine, Cédric était arrivé sur les lieux de la catastrophe. Bien évidement, il ne trouva pas la moindre trace des sacs. Il commanca à fouiller la terre de ses doigts. Il avait perdu les affaires de Wolfgang... Comment le démon allait-il le punir pour cela ? Cédric était prêt à tout suporter mais pas le mépris ou la rancoeur du démon. Pris de panique à l'idée de les avoir vraiment perdu, il activa ses recherches sans se rendre compte qu'il était en train de s'éccorcher les doigts. Il était désemparé, déboussollé, comme si sa vie dépendait de ces recherches... infructueuses. Quand il se rendi compte que c'était peine perdu, les larmes commencèrent à brouiller ses yeux alors que ses doigts maintenant rouges de son sang continuaient à fouiller la terre à la recherche d'une reste de duvet ou d'une casserole. Quand Wolfgang arriva à sa hauteur, il s'arrêta enfin et se recoquevilla sur lui même.

"Je suis désolé... je vous demande pardon... les sacs... je ne trouve rien... je... pardonnez moi... je suis désolé... j'aurais du faire plus attention... j'aurais du garder ma forme humaine... j'aurais du... je suis désolé..."

Ses mains rouges de sang cachaient son visage recouvert de larmes. Il avait perdu les biens - certainement valant infiniment plus cher que lui - de son maître... Il avait déçu l'homme qu'il aimait...

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Wolfgang soupira. Il n'était pas d'humeur à le réconforter. Il avait certes une manière bien à lui d'aimer les gens, mais il aimait cet homme. Disons que le simple fait qu'il soit encore en vie après ce qu'il avait fait le prouvait. Mais il n'avai quand même pas envie de le réconfoter. Il avait peut être besoin qu'on lui apprenne un de ces jour à aimer conventionnellement, mais pour le moment, il fallait se contenter du Wolfgang qui aime maladroitement, puisqu'il n'y avait que cela...

-Les sacs... C'est à cause de moi qu'ils ont été détruits... J'avais le choix entre les sacs, et toi. Alors arrête de chouiner avant que je me rende compte que j'ai peut être fais le mauvais choix

Sa voix était froide, glaciale même. Il soupira, et se retourna. Il ne savait maintenant pas comment ils allaient passer la nuit, manger, etc... Il n'y avait plus qu'une solution à ses yeux. Il S'assit sur une pierre, les coudes sur les genoux, et la tête sur les mains, et attendit, en scrutant autour de lui. On voyait souvent des voyageurs dans cet endroit. D'ailleurs, un cavalier finit par pointer le bout de son nez.

Gardant une expression neutre, Wolfgang se leva, dégaina son épée, et la lanca à Cédric. Il lui dit alors :

-Voila notre pigeon, attaque moi.

Il trouva tout de même le temps de se recoiffer à l'aide de ses doigts, puis, remarquant que Cédric ne semblait pas convainqu de l'ordre qu'il venait de lui donner, il répéta :

-Mais qu'est ce que tu attends ? Attaque moi !

Il s'éclaircit alors la voix, et lanca un regard au cavalier qui était assez proche, avec un sourire en coin, avant de se mettre à hurler :

-Ausecour, quelqu'un, venez m'aider !

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Les mots de Wolfgang, firent lever les yeux à Cédric. Il l'avait sauvé au détriment des sacs. Il ne savait que penser de ça. Il resta donc interdit un moment. Puis il se leva alors que son maître s'était assis... pour réfléchir ? Il n'en avait aucune idée, mais il attendit.

Quand le démon se leva et lui donna l'ordre de l'attaquer, Cédric resta interdit. Mais quand l'ordre fut répété et qu'il vit le sourire de Wolfgang avant de l'entendre crier, son esprit pesa le pour et le contre en quelques dixièmes de secondes. Desobéïr n'était même pas envisageable mais à obéïr, il risquait non seulement de se prendre des coups mais aussi - peut etre - de blesser Wolfgang... Dans tous les cas, il se faisait au moins taper dessus... Il fit donc un pas en avant et l'épée fendit l'air... Très très proche du flanc du démon.

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Wolfgang eut à peine le temps d'esquiver le coup de Cédric. Il le regarda ensuite avec des yeux ronds. Il n'avait pas prit le temps de lui expliquer son plan.... Il le regarda avec des yeux rond, avant de lui murmurer :

-Mais pas pour de vrai imbécil...

Il poussa tout de même un cri de douleur, qui raisonna dans la plaine. Wolfgang jeta un coup d'oeil au cavalier, il s'était arrêté. Et il regardait dans leur dirrection. Son sourire s'élargit alors, il continuait sa petite comédie, il appellait à l'aide, il faisait comme s'il avait mal etc...

Le cavalier lanca son cheval au galop, et se dirrigea épée dégaineé vers eux. Wolfgang eut un petit rire, et juste avant que le cavalier n'arrive pour fendre l'air avec son arme, il se jeta sur Cédric, pour le plaquer au sol, histoire qu'il ne se fasse pas couper en deux, puis, il récupéra son épée, très rapidement se releva, et il.. Coupa la tête de l'homme qui roula gaiment sur le sol.

-Et bah ca c'est fait... Il semble qu'il a tout ce qu'il nous faut dans cette sacoche...

Il donna un coup de pied dans le corps, qui était tombé à terre, mais qui restait accroché à la selle, à cause d'un pied coincé dans l'étrier. La jambe finit par elle aussi tomber sur le sol. Wolfgang fit un petit dodelinement de dégout. Il s'approcha ensuite du cheval, qu'il calma en lui flattant l'encolure, puis il s'approcha des saccoches attachées à la selle. Il les fouilla rapidement, il y avait à peu près de tout, même à manger, un duvet, de quoi faire du feu etc...

-Il n'y en a que pour une seule personne... Mais on a gagné un cheval en prime.

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Cédric fut projeté à terre et avant même qu'il se rende compte de ce qui se passait, la tête du cavalier roula à quelques dizaines de centimètres de lui. Il se releva d'un bon, la fixant intensément, et fit plusieurs pas en arrière. Il finit par trébucher sur le sol rocailleux et se retrouva de nouveau assis par terre... Ses yeux étaient plantés dans ceux, grands ouverts, de la tête décapitée. Il n'entendit pas les mots pronooncés par son maître, il ne remarqua même pas que le sol tremblait sous ses fesses et que les pierres commencaient à dégringoler la pente - quand la taupe est sortie de terre, ca a fait comme un mini éboulement qui menace de devenir moins "mini"- entrainant tout sur leur passage...

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Wolfgang entendit du bruits, et commenca à sentir des secousses. encore cette taupe ? Bah, maintenant ils avaient un moyen plutot rapide de s'en aller. Il se retourna et vit Cédric dans le mini cratère, qui tremblait, et menacait de s'écrouler, mais l'homme ne bougeait pas, il semblait absorbé par la tête sur le sol. Wolfgang commenca à paniquer, en regardant autour de lui. Il vit alors, attachée au pomeau de la selle, une corde. Il la déroula, et atacha un caillou au boud, avant de l lancer à Cédric. Seulement voila, il faut croire qu'il visait un tantinet trop bien, puisqu la pierre entra en colision directe avec le crane du jeune homme. Wolfgang fit une petite grimace, en laissant s'échapper un "oups...". Mais bien vite, il redescendit sur terre, pur à nouveau se rendre compte de la gravité de la situation. Il cria alors a jeune homme :

-Attrape ca, et vite !

Il n'eut pas le temps de voir si cela était chose faite. Le sol s'effondrait à présent à grande vitesse. Le démon resta cloué sur place quelques instants, le regard dan le vide.

-Oh merde... Cédric !

Il monta alors sur le cheval, et attacha tant bien que mal l'extrémité de la corde à la selle. Il talona alors l'animal, qui partit au trot, puis, au grand galop, après avoir été effrayé par un bruit d'éboulement. Wolfgang, après quelques mètre, le calma facilement. L'équitation était un sport chez les nobles très apprécié, et quelqu'un du rang du démon, se devait de savoir monter parfaitement bien.

Il se retourna alors, pour voir si à l'autre bout de la corde, maintenant loin de l'éboulement, il y avait son esclave...

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La pierre percuta le crane de Cédric qui détacha enfin son regard de la tête tranchée. Mais il ne remarqua pas ce qu'il se passait, il se contenta de faire ce que Wolfgang lui ordonnait... c'est à dire attraper la corde au caillou.

Il fut pris par surprise au moment de l'éboulement... à la fois par la terre qui disparaissait sous lui et par la corde qui le tirrait violement hors de danger... Il fut néanmoins trainé sur les caillours pendant plusieurs mettres. Quand le cheval s'arreta, Cédric avait le visage en sang, mais il n'avait pas laché la corde.

Il se releva tant bien que mal et tenta de faire quelques pas en souriant vers son maître pour le rassurer sur son état... Mais son nez et ses paumettes étaient écorchés en multiples endroits et de ses narines coulaient du sang à flots régulier... tachant ses lèvres et ses gencives ce qui rendait le sourire vraiment charmant...

Les doigts de Cédric, déjà éccorchés par ses recherches infructueuses étaient maintenant rouges, comme brulés par la corde... Mais le jeune homme ne se rendait pas compte de la douleur... Il était comme ailleurs...

En fait, son esprit venait de se rendre compte que plutot que de dévalisé le cavalier, le démon l'avait tué de sang froid comme si de rien n'était... Cédric avait déjà tué, oui, mais pour sa survie, pour se défendre, pas gratuitement... Son cerveau voulait qu'il se méfie de cet homme, qu'il lui plaise et le satisfasse... donc il souriait bêtement, faisant abnégation de la douleur...

Ah oui, j'ai oublié, à ses coudes et ses genoux, le tissus c'était déchiré et du sang coulait - aussi - à flots réguliers...

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Wolfgang vit le corps de son esclave à terre. Il poussa un soupire de soulagement. Mas quand celui ci se releva, il pu oir dans quel état il était... Son sourire s'effaca aussitôt. Il... Il faisait une grave émoragie ! Il fallait absolument faire quelque chose, sinon, il allait mourire. Et si jamais ces blessures s'infectaient... Non, il ne voulait pas penser à cela. Il secoua nerveusement la tête, avant de descendre de cheval, et de courire à grande vitesse vers Cédric. Il avait maintenant totalement oublié ce petit incident de tout à l'heure...

Quand il arriva au niveau de son esclave, il le prit dans ses bras, qu'importe le sang, il était vivant... Le démon était heureux, bien qu'inquiet. Il recula un peu, gardant ses mains sur les épaules du jeune homme, et dit d'une voix triste :

-Mais dans quel état tu es...

Il enleva alors sa veste, qu'il posa sur le dos de Cédric. Le sang allait coller au tissu, et le raprocher de la peau à divers endroits. Cela aiderait sûrement à cicatriser. Durant l'espace de quelques secondes, on pu voir les yeux du démon briller, surement une petite poussière dans l'oeil comme on dit. Mais bien vite, il se ressaisit. Il lui dit alors

-On a pas le choix maintenant...

Mais Cédric tomba innerte dans les bras du démon. Celui ci le regarda, désemparé... Il le secuoa alors, mais le jeune homme ne répondit rien, il ne bougea d'ailleurs pas non plus... Wolfgang resta quelques secondes, le corps de son esclave dans les bras, appellant son nom, mais toujours rien. Il prit une grande inspiration, avant de poser sa main sur le cou du jeune homme, pour prendre son poul. Il était encore vivant, mais pour combien de temps encore... Il n'avait rien pour arrêter le sang, mais il savait comment faire en sorte que cela ne s'infecte pas.
Il souleva alors le corps de Cédric du sol, et il s'en alla du plus vite qu'il pu vers le cheval, qui n'avait heureusement pas bougé. Il issa le corps de Cédric sur l'animal, puis, il monta. Cédric était devant lui, il passa une main autour de sa taille, pur le stabiliser, puis, il fonca à bride abattue vers la forêt. Il s'en retournait en fait à la rivière.

Après environ un quart d'heure de chevauchée, il y arrivèrent. Rapidement, le démon decsendit, attacha l'animal, et prit Cédric dans ses bras. Il le débarassa de la veste, et de tout ses habits d'ailleurs, sauf son boxer, et il entra avec lui dans l'eau, sans prendre la peine d'enlever ses propres vêtements. Il ne pouvait rien faire avant d'avoir nettoyé son corps, il y avait tellement de sang partout, qu'il ne voyait même plus la couleur de sa peau.
Wolfgang continuait d'appeller le nom du jeune homme, il commenca par passer doucement sa main sur la joue de Cédric. L'eau était froide, cela allait peut être le reveiller, avec un peu de chance... Mais non.... Wolfgang renifla doucement, était ce parce que l'eau était froide... Ou était ce pour autre chose... Qui sait....
Il se mit à frotter le corps du jeune homme, du mieux qu'il pu, pendant à peu près 10 mn. Puis, ile sortirent de l'eau. Wolfgang posa le jeune homme à terre, puis, il courut vers le cheval. Il trouva attaché derrière la selle, à coté du duvet, un tapis de sol en paille. Il le déroula sur le sol, et y posa délicatement le corps du jeune homme. Il trouva ensuite de quoi faire quelques bandages, et il s'occupa du jeune homme...

Après un bon bout de temps de travail de soin, il alluma un feu, s'assit à coté du jeune homme, bancé à divers endroits de son corps, et il attendit... attendit et attendit...

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Quand Cédric repris connaissance, il ne se souvenait de rien. Il ouvrit les yeux et vit qu'il faisait nuit. Il ne bougea pas, comme si il savait qu'il ne valait mieux pas bouger tout de suite.

*Je suis où ? J'étais chez moi et... Non... Je suis un esclave maintenant, je n'ai plus de chez moi... Un esclave...*

Ses souvenirs revinrent petit à petit, Wolfgang, leur nuit ensemble, le début du voyage, la foret, le tigre, leur déclarations mutuelles, la taupe, le cheval... Puis... Il tenta de bouger mais un gémissement lui échappa. Il avait mal partout. Sa tête le cognait. Son visage était bouffi. Ses mains, ses coudes, ses genoux, ses pieds... Tout son corps le brûlait.

Il cligna des yeux, toujours étendu, et pris alors conscience qu'un feu était allumé près de lui. Il tourna doucement la tête et appercut un corps. Un homme était assis, près du feu... Et l'homme dormait. Il était assis, mais il dormait. Il avait du lutter contre le sommeil, veillé plusieurs heures d'affilées... Puis ceder au sommeil.

Cédric sourit en regardant le blond en train de dormir. Il murmura alors son nom pour le reveiller mais sans oser le reveiller... Dans le silence, il entendit de l'eau. Où étaient-ils ?

"Wolfgang ? Wolfgang, où sommes nous ? Que c'est il passé ? Wolfgang, réveilles toi, s'il te plait. Wolfgang ?"

Sans même s'en rendre compte, il avait tutoyé le dormeur... Sa voix s'était un peu affirmée pour reveiller le démon. De son côté, le cheval commenca à bouger et à pietinner... Il commencait à en avoir marre d'être attaché comme ça. Il voulait bouger et tirait doucement sur la corde en hénnissant de temps en temps...

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En effet, après avoir veillé plusieurs heures, plusieurs longues heures, sans bouger, le démon avait finit par s'endormire... Il n'était pas loin de trois heure du matin, quand Cédric s'eveilla. Mais Wolfgang, lui, n'avait pu résister au sommeil. L'angoisse, en plus de cette journée très remplie, avait finient par l'emplire de fatigue. Et il avait finit par y céder, comme tout être normalement constitué.

Il entendit alors des paroles le tirer de son sommeil réparateur... Une voix qu'il connaissait maintenant bien... Wolfgang ouvrit lentement les yeux. Le démon était fiévreux, il était resté avec des cheveux, et surtoutdes vêtements trempés pendant un bon bout de temps... Cela avait maintenant sêché grace au feu, mais il était tout de même tombé malade, son front était parcemé de petite goutelettes de sueur. Mais il s'en fichait pour le moment, il emmergeait de son sommeil. Ses souvenirs revenaient... La taupe... Cédric... Cédric ?

-Cédric reveille... toi. Cédric, tu es... Tu es reveillé ?

Il se dirrigea à quatre patte vers lui. Il n'avait qu'un ou deux mètres à parcourire. Il s'agenouilla auprès du blessé, et le regarda, son visage rayonnait d'un sourire sincère, et heureux. Il posa doucement sa main sur le front du jeune homme.

-La fièvre est baissée on dirait...

Il prit alors le bout de tissu qu'il avait précédament mit au jeune homme sur le front, et il le trempa dans un bol rempli d'eau de la rivière. Il le plia, et le reposa sur le front de Cédric. Il avait fait cela régulièrement pendant toutes ces heures. Il avait aussi remplacé des pansements, recousu quelques plaies etc... Du fait de son éducation, le démon était mine de rien assez savant, aussi, il était cappable de s'occuper de blessures, même si comme celles de Cédric, elles étaient assez graves.

La relation esclave maître que Wolfgang avait jusqu'ici instaurée était pour le moment complètement oubliée. Toujours avec un sourire, et d'une voix douce, il lui demanda :

-Tu te sens mieux ?

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La main que le démon posa sur son front parru brulante au jeune homme. Il tenta de se relever et grimaca de douleur avant de se relaisser tomber sur ce qui lui servait de lit. Il répéta alors ses questions:

"Où sommes nous ? Et... que s'est-il passé ?"

Il leva lentement la main et la passa sur le visage du blond avant d'ouvrir de grands yeux surpris:

"Hey ! Mais c'est toi qui a de la fièvre ! Tu es brûlant et dégoulinant de sueur !"

Emporté, Cédric avait non seulement tutoyé à nouveau le démon, mais il tenta aussi de se relever, encore une fois et il eut une grimace de douleur suivit d'un gémissement. Il se laissa tomber à nouveau en lachant un "merde" qui exprimait parfaitement sa frustration...

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Le démon regarda autour de lui... Ils étaient à la rivière... Encore... Luiqui avait l'espoir d'avoir rejoint en fin de journée la valée des montagnes de la région... Mais non, ils étaient encore loin, très loin d'y être apparament... Ils avaient même du faire demi tour, mais il regarda son esclave qui tentait de se relever... C'était pour la bonne cause, alors ce n'était pas grave. Il soupira légèrement, avant de lui dire :

-Au bord de la rivière... dans la forêt.

Il posa ensuite sa main sur son propre front. Même si sa main était brulante elle même, il sentait bien qu'il y avait quelque chose de pas normal. Il fit une petite grimace, mais bin vite, il reprit une expression calme, et seraine. Il sourit au jeune homme, avant de déposer un baiser sur ses lèvres. En, se redressant, il lui dit d'une voix douce :

-Ce n'est rien... Je suis resté longtemps près du feu. Mais ca va, ne t'en fais pas.

D'ordinair, il ne manquait jamais une occasion de se pleindre. Mais c'était la première fois qu'une personne à la quelle il tenait était aux portes de la mort....Il faut dire que comme il ne tenait presque à personne... Cela aidait les choses à aller dans ce sens là.
Il carressait doucement la joue du jeune homme avec son index, puis, il regarda son propre corps. Ses vêtements étaient pleins de sang, lui même aussi d'ailleurs. Mais pour le moment, il s'occupait de son petit malade. Il n'aimait pas faire ce qu'il allait faire, mais il le devait. Il soupira, baissa le regard, et dit d'une voix hésitante :

-Bon tu dois.. tu dois reprendre des forces maintenant...

Il se dirrigea alors vers la selle qui était sur le sol -il avait quand même prit soin de désarnacher le cheval- et il chercha de quoi manger. Il trouva quelques pommes de terres. Il en prit 7, avec l'unique casserole qu'il y avait dans les saccoches, et il se dirrigea vers le feu. Il s'en alla ensuite remplire la casserole de l'eau de la rivière, avant de la poser sur le feu, en équilibre sur trois pierres qu'il avait placé là à cet effet. En attendant que l'eau bout, il retourna vers la saccoche, d'où il sortit une part de viande, concervée dans du sel, et entre deux bouts de papier, et il prit aussi une poelle, avant de se rendre compte qu'il fallait mieux tout simplement prendre les deux saccoches en entier.
Il sortit son couteau, et éplicha les pommes de terre. Quand il eut finit, l'eau était en train de bouillire, il mit alors les patates dedans. Il coupa ensuite un bout de graisse sur la viande, qu'il fit fondre dans la poelle sur le feu, avant d'y mettre la viande. Tout ceci cuit assez vite. Pendant tout ce temps, que ce soit pendant qu'il était en train de cuisiner, ou pendant qu'il attendait que tout cela ai finit de cuire, il jetait des regards en coin, presque gênés au jeune homme... Et oui, notre démon savait même cuisiner... Mais ça, il n'aimait pas vraiment le dire... il cuisinait d'ailleurs assez bien... Sans plus, mais il était débrouillard. Il faut dire qu'il avait bien été obligé d'apprendre, vu le nombre de fois où il s'était retrouvé seul pour revenir jusqu'à Suden... Il ne cuisinait d'habitude pour personne d'autre que lui même, mais là, il y avait urrgence. Il resta silencieux, pendant toute la préparation.
Quand cela fut finit, il trouva un morceau de beure bien emballé dans le fond de la saccoche... Il aurait du mieux chercher avant de faire fondre la graisse de boeuf... Il soupira... Il mit les pommes de terre dans la seule assiète qu'il avait trouvé, et fit fondre du beurre dessus. Il prit l'assiète dans une main, et la poele dans l'autre. Il posa ensuite le tout près du jeune homme. Il prit alors une fourchette dans le sac, avant de s'assoir près de Cédric.

Il gardait le regard bas, presque honteux de ce qu'il venait de faire. Il coupa un morceau de viande, avant d'avancer la fourchette vers la bouche de Cédric. Dans son état, il ne pourrait certainement pas couper la viande lui même, et comme il ne pouvait pas se lever, cela allait être dur d'utiliser la fourchette. Il fallait de toutes facons mieux qu'il évite de bouger les bras et les jambes pendant un bout de temps.

-Ca doit peut être être un peu chaud... J'espère que tu peux macher, la viande n'est pas de la meilleur qualité, elle est surement un peu dure...

Nombre de messages : 183 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2007

Cédric se sentait vaseux. Il avait envie de dormir mais lutté contre cette envie. Il devait se resaisir, s'il ne voulait pas que Wolfgang parte sans lui en le laissant là. Mais quand le démon lui expliqua qu'ils avaient fait demi-tour, il en fut très surpris. Pourquoi ? Il ferma les yeux et somnola un moment. Quand il entendi le bruit de l'eau qui bout, il tenta de nouveau de se redresser... A moitié endormi comme il l'était il pensait que c'était lui qui était en train de cuisiner. C'est alors qu'il remarqua que le démon avait préparé un repas juste pour lui. Il en fut à la fois surpris et touché. Il sourit avec tendresse au blond et le remercia avec sincérité.

Il se rendit alors compte que le démon semblait honteux. Mais de quoi ? Cédric ne comprennait pas, il demanda donc, en toute innocence, ce qu'il se passait. Et encore une fois, il tutoya son maître... En fait, il ne pensait même plus au fait qu'il devait le vouvoyer et si Wolfgang ne lui disait rien, il oublirait certainement cette obligation à l'avenir. Il avala la première bouchée et se mit presque aussitôt à tousser. Effectivement, c'était très chaud, mais aussi très salé. Cette quinte de toux provoqua des contractions sur tout son torse et une tache de sang apparu au niveau de son épaule droite, là où une plaie venait de se rouvrir. Reprenant son souffle sans même se rendre compte qu'il saignait, il dit:

"Je suis désolé... C'est un peu chaud effectivement... Mais je peux manger seul... si tu m'aides à tenir assis... Enfin... je pense..."

Il attrappa la fourchette avec douceur et tenta de se servir lui même, mais ses doigts étaient trop douloureux et il lacha l'objet. Il la regarda tomber à terre avec désespoir. Il soupira et se laissa aller contre le démon en murmurant:

"Si je reprends mon apparence d'oiseau, les plaies deviendront plus petites et je serais certainement plus facile à transporter... Si tu veux, je peux me transformer, comme ça tu pourras reprendre la route, je t'ai assez retardé."

Toute cette activité l'avait de nouveau épuisé, il se laissa aller en fermant les yeux et, dans un soupire douloureux, il demanda:

"Wolfgang, serres moi contre toi... Juste un instant... s'il te plait..."

Nombre de messages : 172 Age : 36 Date d'inscription : 14/05/2007

Wolfgang vit bien que Cédric, malgrès sa volonté, ne puvait rien... Il n'y avait qu'a voir l'état dans le quel il était de toutes facons... Ce n'était même pas la peine de tenter de le dissipuler... Le démon soupira, en ramassant la fourchette. Il posa ensuite son regard sur le sang qui coulait doucement sur le torse du jeune homme. Celui ci ne semblait même pas l'avoir remarqué. Wolfgang secoua doucement la tête à ses paroles, passant doucement sa main sur la blessure de Cédric, pour en enlever le sang.
Cette blessure avait bien été recousue mais... Comme il n'avait pas de pateriel mécial, il avait du utiliser ses cheveux, pour recoudre le jeune homme. Bien sur, il y avait une manière spéciale de les préparer, Wolfgang l'avait bien utilisé, mais cela restait très peu résistant.

Il ne voyait pas l'interet qu'il se transforme. De toutes facons, le démon était dans un état de fatigue telle qu'il n'aurait en aucun cas pu continuer d'avancer. Il fallait qu'il dorme, mais pour le moment, il voulait juste que Cédric mange. Il continue de secouer doucement la tête, même quand le jeune homme lui demanda de se blottir contre lui. Il lui dit d'une voix douce, mais qui trahissait sa fatigue :

-Hors de question... Je veux que tu manges avant.

Pour que le jeune homme puisse manger plus facilement, Wolfgang posant tout objet, l'entoura de ses bras, pour lui remonter le torse, qu'il soit assit, et il s'assit lui même derrière Cédric, de facon à ce que ses jambes soient perpendiculaires au corps du jeune homme. Il ramena alors légèrement ses genoux vers puis, et il posa délicatement me corps de Cédric contre ceux ci. Le jeune homme était mainteant à moitié assis, et à moitié allongé. Il n'usait comme cela pas de force, mais il était assez droit pour manger.

Le jeune démon attrapa l'assiète la poele son couteau et la fourchette, pour les raprocher de lui. Il coupa un bout de pomme de terre, et attendit quelques secondes, pour que ca ne soit pas trop chaud. Il avanca alors à nouveau la fourchette vers la bouche de Cédric, tandis que sa main libre carressait doucement la joue du jeune homme.
Comme il était derrière lui, il dut avancer la tête, pour être au niveau de celle de Cédric.

-Aller mange... Que je n'ai pas fais cela pour rien

Nombre de messages : 183 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2007

Cédric n'avait pas la force de protester, il laissa Wolfgang le nourrire. Il mangeait doucement et docilement. Entre deux bouchées, il tenta d'arreter le démon en lui disant que lui aussi devait manger, mais c'était peine perdue...

*Quand il a une idée, celui-là...*

Cédric avait régulièrement les yeux qui se fermaient et la tête qui dodelinait, mais il luttait pour rester eveiller. Il profitait de la proximité du corps de son amour, craignant qu'il ne puisse en profiter a nouveau avant longtemps. Quand l'assiete fut finie, Cédric se laissa aller quelques minutes mais il sursauta avant de s'endormir. Il ne voulait pas dormir, il ne voulait pas que Wolfgang s'éloigne de lui. Il murmura donc:

"Tu veux bien dormir près de moi, avec moi... Je voudrais tellement rester dans tes bras..."

Exténué [HJ: pire que moi...], il ferma les yeux et cessa de lutter contre le sommeil. Une image lui venait à l'esprit, une image heureuse. Il voyait Wolfgang, fier sur le cheval, traversant la pleine au galop. Il voyait son visage souriant, heureux. Un grand soleil illuminant ses cheveux d'or. Et il se voyait, près de son amant, dans les air, l'accompagnant sur son trajet. Ils parcouraient la pleine en toute sécurité. Wolfgang semblait heureux et lui l'était. C'est donc presque totalement endormit qu'il dit:

"Toi à cheval, moi dans les airs, cette pleine sera rapidement derrière nous..."

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Wolfgang aidait patiament Cédric à manger. Il essayait de couper la viande dans des morceaux les plus petis possibles, pour que cela soit plus facil à macher, et à digérer d'ailleurs. Mais il luttait contre le sommeil avec de plus en plus de difficulté. Il avait arrêté de carresser la joue de Cédric, il préférait se concentrer sur le fait qu'il ne devait pas s'endormir, pas encore, il devait s'occuper de lui.

Quand tout fut finit, il empila la vaisselle, qui attendrait le lendemain pour être nettoyée. Il pencha ensuite sa tête, pur approcher ses lèvres de l'oreille du jeune homme. Il lui murmura alors d'une petite voix fatiguée :

-Je reviens...

Il se leva ensuite, déposant délicatement le corps de Cédric sur le tapis de sol. Il remit du bois dans le feu, prit un médicament qu'il avait trouvé dans les saccoches, mais il n'en restait presque plus, et il prit le duvet, qu'il déplia. Il entendit Cédric murmurer quelque chose. surpris, il sursauta, avant de le fixer, il n'avait pas bien entendu, mais il haussa bien vite des épaules. Il ne l'avait pas attendu pour s'endormire.
Il déposa le duvet sur le corps du jeune homme, avant de s'allonger à ses cotés, se collant à lui, le duvet était de petite taille, l'entourant de ses bras. Il avait précédament oté presque tout ses vêtements, puisque ceux ci étaient tachés de sang. Il n'avait plus que son boxer, comme Cédric.

Pensant qu'il dormait déja, Wolfgang ne ferma pas tout de suite les yeux. il regarda le visage de Cédric, sourit, et lui carressa doucement la joue. Posant un baiser sur ses lèvres, il murmura :

-Je t'aime... Tiens bon cette nuit...

Il ferma alors les yeux, serrant le corps du jeune homme contre le siens.