C'est pas gagné...

"Vous avez un oiseau de proie à votre service, maître, donc je suis allé chasser. Il y a du lapin et des mulots si vous préferez plus petit. Mais je pense que vous allez dénigrer ma cuisine pour préferer ces tomates fraiches..."

Il avait parlé d'un ton mi-moqueur, mi-triste, ne savant pas vraiment ce que le démon pensait du fait qu'il soit un animal... Il l'avait regardé se coiffer tant bien que mal... Plutot mal que bien d'ailleurs... Et il servit dans une assiete une tomate coupée avec un petit morceau de lapin avant de prendre le peigne que Wolfgang avait reposé et d'entreprendre de démeler les cheveux blonds pendant que son maître mangeait. Il n'avait lui même pas encore mangé, mais il s'était nourrit un peu sous sa forme volatile pendant la chasse. Il pourrait donc tenir jusqu'à ce que le démon décide qu'il puisse manger... En fait, Cédric se partageait entre une proximité outrageuse pour un esclave et une soumission exagérée... Mais ce qu'il aurait voulu, c'est de faire tout cela sans que le démon trouve ca "normal"... pourvoir être son amant et non un serviteur dont il s'était entiché...

Wolfgang commenca donc à manger. Comme d'habitude, il avait un appétit d'oiseau. Il mangea quelques rondelles de tomates, et quelques morceaux de lapin, tandis que son esclave le coiffait. D'ordinair, il arrivait à le faire parfaitement seul (quand même u_u), mais sans mirroir et avec une tête comme il avait, cela allait être compliqué. Wolfgang quand Cédric eut finit lui fit signe de manger, tandis qu'il se passait avec une petite grimace la main dans le dos.

Ils Cédric commenca ensuite ensuite à ranger le camp, et ila partirent assez rapidement, après avoir éteint le feu. Ils avaient encore un bon bou de chemin à faire, ils n'étaient pas arrivés... Ce voyage prométait d'être long... Trèèès long... Wolfgang ne savait d'ailleurs pas vraiment combien de temps cela pouvait prendre, puisqu'il n'avait jamais finit le voyage...

-On arrive à la sortie de la forêt.

Oui, c'était vrai. Il y avait de moins en moins d'arbres, et déja, on appercevait l'immense étendue d'hrbe de la plaine de Morar. Wolfgang le savait, c'était un endroit très dangereux. Il prit une profonde inspiration, e t continua sa marche. Il avait vu beaucoup de gens mourire en ces lieux.

Cédric mangea ce qu'il restait de nourriture cuite - il avait l'habitude de toujours finir son assiete... normal quand on mange peu - et fit la vaisselle avant de ranger le camp. Il refit les sacs et attacha les lapins restant à sa ceinture. Ils auraient de quoi manger pendant quelques jours encore... LA prochaine fois, il chasserait moins. Il éteignit le feu et après avoir rempli les gourdes, il suivit son maître à travers les arbres. Ils ne passèrent pas par les racourcis, mais Cédric se dit qu'il attendrait encore un peu avant de recommencer sa proposition qu'ils suivent son chemin repéré du ciel.

Quelques temps après, les arbres se firent rare et ils arrivèrent dans une grande plaine. Il soupira d'aise et dit, insouciant:

"C'est bien, au moins, ici on voit arriver les ennemis."

Finallement, il avait eu raison de prendre des provisions dans les bois parce que chasser en terrain découvert, c'est moins simple. Pourtant il eut un doute avant de quitter la lisère des bois:

"Mais... comment sait-on où on va ? Il n'y a pas de chemin !"