Achats avant le grand départ.

Sachiko était partie toute seule de la maison. Kaori, son maître, devait la rejoindre après son bain, mais la jeune fille aurait préféré sortir avec lui.

L'armurerie était vide, à l'exception d'un vieil homme qui se tenait derrière le comptoir. Il la toisa de haut en bas, s'apercevant de la médiocrité de ses vétements.

Elle se sentit alors ridicule, face à ce bonhomme. L'esclave fit alors mine de s'intérresser aux différents armes que proposait le magasin. Une magnifique épée ornait une vitrine de verre.

C'était une longue épée en fer noir, portant dessus d'étranges symboles. Le manche était de cordes rouges tressées, et deux globes de verres noirs pendaient au bout du manche.

La jeune fille posa alors les mains contre la vitrine, admirant cette arme qu'elle ne pourrait jamais avoir vu le prix et sa condition.

Le vieux aussi lui fit la remarque:

"Je crois que cela n'est pas pour vous mademoiselle... Je vous demanderais aussi par la même occasion de sortir de cet établissement. Nous n'acceptons pas les voleurs et les esclaves!"

Les joues de Sachiko s'enflammèrent. Elle se tourna vivement vers l'homme et lui demanda comment il pouvait affirmer cela.

Il lui répondit en croisant les bras sur sa poitrine, qu'il l'avait vu lors du marché aux esclaves. La jeune fille avaient les yeux flamboyants. Elle répliqua alors séchement:

"C'est mon Maître, Kaori Za, qui m'a envoyé ici!"

"Dis plutôt que tu t'es enfuie! Je connais le jeune Kaori, et je sais que s'il t'as acheté la dernière fois, c'est parce que ca lui faisait mal de voir une femme se faire battre..."

Sachiko se tut, portant ses mains à ses lèvres. Le vieux lui avait révéler quelque chose qu'elle avait toujours refusé de croire. S'il l'avait acheté, c'était par pitié, et non pas parce qu'elle lui serait utile.

A ce moment là, la petite clochette de la boutique sonna, présentant Kaori. L'esclave avait les larmes aux yeux....

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Kaori avait attendu que ses yeux rougis par les larmes reprennent un aspect plus présentable possible

Puis il sorti le plus rapidement pour rejoindre Sachiko à l'armurie.

Quand il entra Sachiko avait les yeux pleines de larmes.

Sachiko se demandait ce qui s'etait passé. Il avanca avec son regard noir et froid qu'il lança à l'armurier

- Que s'est il passé ?

demanda t-il d'un ton sec

- je disais à ton esclave que tu l'avais..;

- C'est bon !! Premierement tu ne dis plus d'esclave, mais tu dis madame en parlant de Sachiko
Kaori bouilloné en lui.

L'armurier s'approcha de Kaori

- Voyons Kaori ce n'est qu'une esclave.

- Non c'est une femme avant tout autre chose.

Kaori dit d'un ton sec et froid qui ne laissait pas place qu dialogue.
Puis il se retourna vers Sachiko.
Il prit une voix beaucoup plus douce et s'approchant d'elle

- qu'avez vous Sachiko ? cet homme vous a t il dit quelque chose de blessant ?

Sachiko se recula quand Kaori s'approcha d'elle. La jeune fille se frotta les yeux pour chasser ses larmes. D'une voix un peu tremblante, elle répondit alors:

"Non, rien, il ne m'a rien dit... "

Elle jeta un regard haineux à l'armurier. Si elle devait régler l'histoire, c'était avec l'armurier qu'elle devait la règler.

Elle ne voulait plus de la pitié de Kaori, car cela lui avait donné l'impression d'avoir diminué. Elle avait promis à ses parents adoptifs de rester forte dans toutes les situations, de ne jamais s'avouer vaincue, et maintenant, elle se mettait à pleurer au moindre problème.

Elle regarda Kaori, et se força à sourire. En se courbant, ses longs cheveux rouges tombèrent tout autour de ses épaules:

"Bien, Maître, que désirez vous avoir pour votre voyage?"

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Kaori senti le malaise mais ne voulait aps insister sur cette histoire car il n'avait pas envie d'ajouter de la peine à Sachiko. Il aurait bien aimé savoir mais il ne dit rienIl rendit juste un sourire a Sachiko

- vous avez votre épée mais je veux que vous preniez une deuxième arme car nous allons traverser des contrées dangereuses et je compte sur vous pour m'aider.

Puis il se tourna vers l'armurier

- montre lui tes meilleurs armes qu'elle puisse choisir

L'homme se courba devant Kaori, et s'empressa de montrer les meilleurs armes qu'il possédait. Mais il se garda de sortir l'épée noire de la vitrine.

Il les présenta à la jeune femme, qui les essaya toutes une par une, mais aucune ne s'adaptait à son poignet. Elles étaient beaucoup trop lègéres pour elle.

Sachiko répondit alors froidement:

"Gardez les, aucune ne me correspond..."

L'homme haussa les épaules et répliqua à Kaori:

"Votre esclave est une capricieuse, je lui ai montré mes meilleures armes!"

L'esclave secoua la tête négativement, et dit alors sechement:

"Vous m'avez proposé les armes qui conviennent à une esclave, des armes qui pourront être souillées par ma condition. Vous gardez les meilleurs armes pour les hommes et les femmes de haut rangs..."

"Comment pouvez vous affirmer cela, sale..."

"Cette vitrine, contient les meilleurs épées de votre boutique. Rien qu'à voir l'éclat qu'elles ont, cela signifie que vous les astiquez tous les jours, contrairement à ces brochettes poussièreuses..."

Tout en parlant, la jeune fille avait désigné l'armoire qui contenait l'épée noire. Même si elle ne l'obtenait pas, elle voulait rabaisser l'armurier et lui faire du mal en le critiquant...

Ses yeux verts flamboyés dans la pénombre de la boutique...

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Kaori regardait al scène avec un certain amusement. Il voyait que Sachiko, tenait sa vengeance.

Kaori avait regarde la vitrine que désignait Sachiko.

- Donne lui ce qu'elle veut et dépêche toi.

Et il regarda Sakochi, en lui lançant un regard complice pour lui faire comprendre son soutien complet. De tel regards étaient inhabituelles avec lui. il s'étonna même de ça.

- Sakochi, prenez l'arme qui vous convient le mieux.

- Achete une arme à...
moi je te dis elle t'egorgeras avec.. tu verras

Kaori le regarda avec regard si froid, que l'armurier n'ajouta rien

Kaori avait déjà pensé a cette fin, qu'une personne tue pour etre libre quoi de plus normal. Mais il pensait que Sachiko ne ferait pas ça, elle aurait eu tout loisirs de s'echapper, ou de le tuer depuis qu'ils étaient ensemble.

L'armurier sortit les épées précieuses de la vitrine, mais Sachiko n'avait d'yeux que pour la noire.

Elle la prit dans ses petites mains, et un intense frisson lui parcourut le corps. Elle n'avait ressenti cette sensation que deux fois: Quand son père lui avait offert son épée, et quand elle venait de tenir l'épée noire.

Dans mouvement ample, elle balança la lourde épée au dessus de son épaule. La jeune fille fit quelques tours avec, sous l'oeil amusé de Kaori. Elle avait senti son regard tout à l'heure, quand elle se défendait contre le vieillard, et cela l'avait troublé.

L'arme volitigea avec agilité autour de Sachiko, quand elle s'immobilisa à 2 millimètres de la gorge de l'armurier, qui, figé par la peur, ne fit un pas.

Elle se tourna vers Kaori, tenant toujours sa position de combat, et lui dit en souriant:

"Celle là me plaît bien... Black's Sword... Je trouve que c'est un joli nom pour une arme, non?"

Les petites perles noires glissaient avec paresse sur les bras dénudés de l'esclave....

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Il fut amusé pas cette scène mais ne broncha pas une seule seconde.

Il regarda Sachiko quand elle se retourna.

*m'assassiner oui c'est une eventualité*

- Bon je crois que cette arme est faite pour toi

avait-il dit d'un ton bienveillant à Sachiko . Mais il s'etait raidit car il venait de la tutoyer. Et reprit un ton froid comme si il avait eu peur que sa coquille se fendille encore plus.

- On la prend elle vous va tres bien

Puis se tournant vers l'armurier il poursuivit

- Je prend cette épée, elle faites pour elle. Veuillezme donner les produits qui vont avec pour la nettoyer. Cela sera tout.
J'ai mon épée cela me suffit

Sachiko fut extrêment surprise quand il la tutoya. Elle haussa les sourcils; Kaori avait acheté l'épée pour elle, simplement pour elle.

Elle rangea sa nouvelle épée dans un fourreau placé à sa taille. L'esclave se courba alors face à Kaori et le remercia vivement:

"Merci beaucoup Maître, de ce présent... Je vous remercie...."

Elle se redressa et adressa un magnifique sourire à Kaori. Elle se sentit soudain gênée, se souvenant du prix que venait de payer Kaori pour elle. Ses joues se mirent à rougir, et elle baissa la tête pour les cacher.

Pour changer de conversation, Sachiko demanda alors:

"Maître, avez vous d'autres courses à faire?"

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Il n'aimait pas qu'elle appelle maître. Cela rappellait leur conditions d'esclave et de maître.

- ce n'est rien, cette épée était faite pour vous, elle vous attendez. Je vous la devez...

Ilo lui sourit légerement Il s'en voulait tellement, comme s'il se sentait coupable au moins en partie qu'elle soit esclave.

- oui nous devons nous acheter des bonnes chaussures de marche... car une longue route nous attend

Sachiko sourit, et suivit Kaori dans la ruelle commerçante. Ils entrèrent dans un magasin vendant divers articles: vêtements, chaussures, et multiples objets hétéroclyte.

La jeune fille ouvrait grands ses yeux verts, contemplant toutes ses choses qu'elle n'avait jamais pu s'offrir.

Elle se comportait comme une gamine à Noel. Kaori, par contre, traversé les allées, sans réelle motivations, et ne jetant un cout d'oeil de temps en temps, pour voir si son esclave faisait des bêtises.

Il s'arreta devant le rayon des chaussures....

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kaori choisit rapidement des bonnes chaussures de marche a sa pointure les essaya, et comme elles lui allaient il les prit et puis il s'aadressa à Sachiko

- Et ce que tu as trouvé des chaussures que tu veux ?
Apres j'aimerais te demander un service, c'est que tu choissise quelque chose dans ce magasin qui te plaise. S'il vous plait je suis tellement heureux quand vous l'etes ...

La jeune fille hocha la tête. Elle avait prit une paire de bottes qui visiblement seraient très pratiques pour marcher pendant longtemps.

Elle s'apprêtait à sortir du magasin quand Kaori lui demanda de choisir quelque chose pour elle, car cela le rendait heureux de la voir heureuse.

L'esclave, se tourna doucement, les joues en feu. Elle ne savait que dire.

Gênée, elle balbutia quelques mots:

"Mais, Black's sword, vous venez déjà de me l'offrir... Je..."

Elle passa une main nerveuse dans ses cheveux, ne sachant trop comment réagir...

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- mais ce n'etait pas un cadeau pour vous c'est juste une arme dont nous aurons besoin lors de notre voyage. Disons que je ne le considere pas comme un cadeau. J'aimerais vous offrir un cadeau. S'il vous plait donnez moi cette joie ...
Ca peut vous paraitre bizarre, mais depuis la mort de mes parents. Je n'ai plus eu le plaisir d'offrir un cadeau ....
Mais si vous refusez je comprendrais, je ne veux pas vous obliger.

Il attendait sa reponse, mais voyant sa gene il lui dit

- mais comme ca à l'air de vous gener, oubliez tout ca ....

Sachiko s'agita alors dans tout les sens, agitant les mains devant elle:

"Non! non! Ca ne me gêne pas du tout! Ca me fait aussi extrêment plaisir! Mais je ne sais pas quoi choisir..."

Elle se calma et laissa tomber ses mains le long de son corps... La jeune fille regarda un peu partout autour d'elle, contemplant les vêtements, les parfums, les bijoux.

Un médaillon intrigua sa curiosité. Il était très simple, composé d'une corde noire et de deux perles rouge.

L'esclave se tourna vers Kaori, et dit alors:

"Ceci me ferait plaisir... Mais vous n'êtes pas obligé... Je n'ai jamais eu de cadeaux depuis que je suis née.. Alors, ça me fait bizarre d'en recevoir!

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Sans rien ajouterKaori demanda au commerçant le collier qui plaisait à Sachiko.

Il le prit et le mit delicatement autour du cou de Sachiko. Il lui releva les cheveux pour attacher le collier

- Il n'attendait que vous, merci à vous. Mais je pense que vous allez devoir vous habituer à ça. Car cela me fait très plaisir de vous offrir ce cadeau.

Il lui sourit de manière detendu comme si une barrière entre eux était tombé...

- Bon je peux vous proposer d'aller boire un verre puis nous rentrerons car demain le Grand départ nous attend ...

L'esclave se mit à rougir quand elle sentit les doigts de Kaori lui effleurer la peau en lui passant le collier. Elle porta une main sur les deux perles et sourit:

"Je me demande qui est le plus buté de nous deux maintenant!" dit elle en plaisantant.

Puis il lui proposa d'aller boire un rafraichissement. Elle opina en hochant la tête et sourit, faisant pétiller ses yeux verts!

Le bar ^^ [tu fais le topic ^^]

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