La vente de Sachiko

La jeune fille venait d'être amenée sur le marché aux esclaves. Une foule de curieux et de badauds attendaient les hommes et les femmes capturés, pour les huer, les évaluer ou bien se moquer d'eux.

Sachiko arriva sur la scène de bois brut. L'esclavagiste l'avait attaché au cou, aux pieds et aux mains, jugeant préférable qu'elle ne fasse pas autant de dégâts que lors de sa captivité.

Il la poussa devant lui, et la fille se trouva devant une centaine de gens. Ses longs cheveux rouges n'avaient pas été brossé depuis longtemps, et l'esclavagiste lui avait donné une vieille toile de sac pour habits.

Les murmures enflaient dans la foule. Malgrè cette repoussante saleté, la jeune fille irradiait de sa beauté.

L'esclavagiste, un gros homme idiot, sentit qu'il était temps de présenter sa bête. Il s'approcha d'elle et lui pinça les joues, pour montrer sa dentition à la foule, en criant:

« Elle est pas belle ma pouliche? Une dentition parfaite, un port de tête royal, et ses cheveux, couleur de feu, n'est elle pas ravissante? Allez messieurs, dames, qui se décident? Une jolie demoiselle fait toujours très beau chez soi... Elle pourra tous vous faire plaisir, mais je la vends au plus offrant! »

L'esclave était furieuse. Elle ne pouvait parler mais elle articula quand même, à l'attention du bonhomme:

« Dégages tes sales pattes de mon visage, je suis pas un animal! »

Et elle tenta de le mordre. L'esclavagiste, de ce geste violent, lui envoya une violente claque. La jeune fille tomba sous le choc.

Il s'apprêtait à lui en redonner une autre quand une voix s'éleva dans la foule:

« Eh! Vous! Je vous l'achêtes! »

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Kaori avait besoin d'une esclave mais ne supportait comment les traiter les marchands d'escalves. Ce n'etait que la deuxieme fois de sa vie qu'il venait dans cet endroit.

Il était venu en effet dix ans auparavant son père devait venir ici pour des affaires. Kaori avait été choque comment l'on traité les esclaves. Comment ces marchands traités les esclaves commes des animaux.

Il avait pesé le pour et le contre avant de venir ici mais il voulait faire ce pelerinage et il avait besoin deun esclave. Donc il s'etait finalment decidé à venir ici dans ce lieu qui l'epouvantait. Il n'avait pas dure longtemps avant de choisir car il voulait surtout quitter cet endroit et avait reperé ce marchand. Il était outré de voir comment il maltraité cette jeune fille. Quand il vit la claque son sang ne fit qu'un tour, il aurait voulut se jeter sur le marchand. Mais bon il s'arrêta et cria

- Eh! Vous! Je vous l'achêtes!

Le gros marchand s'approcha de Kaori

- tu me donne combien ?

- dis moi ton prix, et ton prix sera le mien

Le marchand hesita mais toisa Kaori. et remarqua qu'il était tres bien habillé, il pensa qu'il pouvait faire une affaire.

- Vous savez monsieur c'est une tres bonne esclave...

- Combien ?

Voyant l'hesitation du marchands .. Kaori sorti une feuille et un crayon.e t le tendit au marchand.

notez moi quel serait pour vous es bon prix ?

Le marchand prit lla feuille est ecrivit un prix gonflé

- voila ca cela serait un bon prix miais...

Kaori pris la feuille et coupa la parole

- je vous en offre le double ! Sans discuter et detachez là

- mais elle vas s'echapper monseigneur, c'est une sauvage, il faudra la dresser...

Il tendit une bourse. Il regarda l'esclave qu'il venait d'acheter, elle avait encore la joue rouge.

- tenez la bourse et detachez là

Quand il eut detaché l'esclave, le marchand prit la bourse. Kaori s'approcha du marchand. Kaori lui decocha une droite dans la figure. Le marchand roua dans la poussière. La foula resta un moment sans rien dire puis se mit a rire ...

- Monsieur ca c'est pour la baffe.

La jeune fille se releva doucement pendant que l'inconnu et le marchand discutaient ensemble. Les négociations semblaient être longues, mais finalement l'homme ventru la détacha.

Il la prit par le bras, et l'ammena à son nouveau maître. Il était grand et séduisant et assez mystérieux.

A ce moment là, elle vit le poing de l'inconnu s'écraser dans la figure de l'esclavagiste. Elle n'eut à peine le temps de le voir que l'homme s'affaisa sur le sol et que la foule éclatait de rire.

Sachiko regarda l'homme qui venait de la secourir et baissa la tête en le remerciant:

"Euh... Merci..."

Elle ne savait comment réagir, ni pourquoi il l'avait acheté. Elle peigna négligement ses longs cheveux rouges et demanda alors quelque chose:

"Euh, pourriez vous aussi racheter mon épée et mes vêtements s'il vous plaît...?"

Elle sentait le regard de l'inconnu sur elle et demanda avant de se taire :

"Et, comment dois je vous appeler?"

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Il regarda la jeune femme droit dans les yeux, et apres un petit moment de silence il dit avec un voix qui pouvait sembler froide.

- Kaori appellez moi Kaori.
Pour votre épée et vos habits je m'en charge.

Il s'approcha du marchand à terre.

- Je voudrais aussi ses habits et son épée.

Kaori n'avait pas elevé la voix. Mais il parlait d'une voix autoritaire. De toute facon il eleve peu la voix. il montrait peu ses sentiments.

-C'est une sauvage moonseigneur. Je vous assure si vous lui donnait son arme elle vous tuera.

- Bien elle me tuera, mais pour l'instant tu me donne ce que je te demande... autrement ca va mal se passer et la c'est moi qui te briserais les os.

Kaori s'etonnait avec quelle prestance il disait de telle paroles. Il n'avait jamais cherché la bagarre et ne s'etait jamais battu que dans les competitions d'art martiaux. Mais bon c'était du sport.

Le marchand se releva et s'executa et apporta ce qu'il demandait à Kaori.

- non ce n'est pas à moi c'est à madame. Donnez lui.

Le marchand regarda Kaori et puis il alla à contre coeur rendre les affaires à son ancienne esclaves.

Il se retourna vers la jeune fille

- Vous avez toutes vos affaires ?

La jeune fille récupéra ses affaires en remerciant son maître. L'homme ventru la regardait de haut en bas, glissant quelques commentaires désobligeants à son égard. Sachiko n'en fit rien jusqu'à ce qu'il la traita de "sauvageonne prête à tuer".

L'esclave regarda son ancien maître, et répliqua séchement:

"C'est plutôt toi qui devrais te méfier de ma lame, pas lui..."

"La demoiselle prend de grands airs depuis qu'elle est l'esclave de Mônsieur..." lui répondit sournoisement l'esclavagiste.

Sachiko laissa alors éclater sa colère. Elle empoigna le vil personnage par les épaules et lui décocha un coup de genou dans le bas ventre, en grognant:

"Voilà, t'as gagné! Je suis de mauvaise humeur..."

Elle prit ses affaires et s'éloigna dans une ruelle sombre en lançant:

"Je reviens Maître Za! Donnez moi trois minutes..."

Elle sentit dans son dos le regard incrédule de son sauveur ainsi que l'effroi du peuple.

En trois minutes elle fut habillée. Sachiko était vêtue d'une tunique blanche fendue des deux côtés, laissant entrevoir sa peau blanche. Une ceinture de cuir empêchait le vêtement de bouger. Elle avait aussi un short noir et court, déchiré par endroit, et portait de grandes bottes qui avaient visiblement fait leur temps. Dans son dos était accrochée la lourde épée qu'elle portait avec une incroyable aisance. Elle sourit à Kaori Za et déclara:

"Bien Maître Za, je suis prête!"

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Kaori regarda la scene sans bouger un sourcil. il restait immobile. Bien qu'il fut au centre du spectacle du marché. Il regarda avec mépris le marchand qui retournait à ses occupations. La foule incredule de "l'evenement du marhché" l' entourait. La nouvelle enflait et se prpopageait de bouche à oreillesPeu de gesn avait vu la scene, mais beaucoup en témoignait.

Il attendit la jeune fille, son esclave.
Mais quand elle revint il en fut un peu étonné.
Lui en aurait profité pour s'enfuir.
Il n'aurait pas laissé la chance qui s'offrait à lui.... Seul et armé, une occasion ne se presente pas souvent.

- Pourquoi n'avez vous pas tenté de fuir ? la liberté ne vous attire donc pas ?

demanda Kaori d'une voix calme et froide.

- Donc si vous n'avez pas fui, et que vous m'avez pas tué, je suppose que vous venez avec moi.

Dit il en regardant la jeune fille.
Il est vrai qu'elle avait un certain charme pensa Kaori. Et il se dit que pour le voyage il ne pouvait tomber mieux.
Puis il allait commençait à marcher mais il s'arrêta net.

- Ah oui je crois vous avoir dit mon nom Kaori. Ne m'appellez plus maître. Merci

La jeune fille sourit ironiquement quand il lui demanda pourquoi elle n'avait pas fui. Elle répliqua simplement:

"Parce que j'ai une dette envers vous Maître Za... Et que je tiens à mon honneur..."

Ses yeux pétillaient de malice. Elle avait en effet un code de l'honneur, pour le moins étrange, mais qu'elle s'efforçait d'appliquer avec rigueur. Il est certain qu'elle aurait pu fuir, mais elle n'allait pas cet homme si charmant tout seul.

Et ce mystère qui l'entourait la captivée...

Kaori lui déclara alors qu'ils allaient quelque part. La curiosité lui piquait les lèvres. Elle demanda alors:

"Où allons nous Maître Za? Enfin, si c'est pas trop indiscret..."

Visiblement, il ne remarqua pas la question de la jeune fille. Enfin, elle le crut un instant, quand il se tourna vers elle, non pas pour lui répondre, mais plutot pour lui rappeller de ne plus l'appeller "Maître".

Sachiko répondit alors avec une courbette:

"Bien Maître Za, mais il me sera très difficile de m'en empêcher, car vous êtes tombé sur l'esclave la plus butée du marché!"

Elle se releva, un sourire au coin des lèvres...

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* une personne qui a des valeurs et du repondant, je pense que j'ai fait bon choix...*

Kaori laissa échapper un leger sourire.
Elle avait du repodant ce qui lui donnait encore plus de charme.

*butée, alors comme ça tu es butée *

- bien comme vous voudrez.

Nous allons chez moi ou vous pourrez vous restaurer, vous reposer, vous ressoucer. Je pense que vous en avez besoin.

Dit il toujours avec une voix neutre presque froide.

- Bon d'autres questions ? Sinon nous partons car je n'aime pas trop trainer dans cet endroit.

La jeuen femme remit sa tunique en place et dit d'un air distrait:

"J'suis pas fatiguée quand je cogne sur les autres..."

Elle releva la tête et reprit, un sourire aux lèvres:

"Mais si vous insistez, un petit casse-dalle me tente pas mal!"

Cet homme qui marchait devant elle l'intrigué énormément. Il était froid et distant, comme s'il voulait préservé d'innombrables secrets. Sachiko était d'une nature curieuse et impatiente, mais là, elle jugeait nécessaire de ne rien demander.

Elle suivit son maître sans rien dire jusqu'à chez lui....

Chez Kaori Za!

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