Un mauvais réveil

Quin fut réveillé par un brutal coup de pied dans le ventre qui lui coupa l'air et l'empêcha de respirer.
Fier de lui, le marchand d'esclave rigola grassement et l'attrapa par les cheveux, lui arrachant une grimace de douleur, pour venir coller sa figure devant son visage.
" J'ai dit : on ne dort pas !! Recommence encore une fois et tu vas t'en rappeler, crois-moi..."
Puis il le poussa violemment contre le mur. Furieux, Quin voulut se jeter sur lui, histoire de lui faire payer tous ces mois de cruauté et d'humiliation, mais ses mains solidement attachées au mur par une chaîne l'en empêchèrent et le firent retomber rudement au sol. Réagissant à cet acte de rébellion, Le marchand lui décocha un brutal coup de poing qui acheva de calmer Quin.
" Je t'apprendrais... " grogna-t-il avant de se diriger vers un client qui s'avançait.
Quin porta sa main à sa bouche et la passa délicatement sur sa lèvre ouverte : il allait avoir le goût du sang toute la nuit maintenant...
Il jeta un regard noir au marchand et s'appuya contre le mur, reprenant son souffle.
Il n'avait plus qu'une envie depuis quelques mois: sortir d'ici !!

Endril marchait au milieu d'une foule compacte alors qu'il faisait une chaleur digne d'une canicule. Il entendit vaguement un marchand crier. Il détestait ça. Il était venu là parce qu'il s'ennuyait à mourir et qu'il s'était décidé à faire le voyage pour arriver de l'autre côté de l'île. Seulement voilà, il fallait être accompagné d'un esclave.

*Quelle plaie... Si je ne veux pas gaspiller mon argent, j'ai intérêt à faire le bon choix...*

Il soupira, sa longue cape blanche à capuche lui collant tout même à la peau. Il avait choisit de se vêtir en blanc dessous aussi, donc pantalon et tunique étaient couleur de neige. Il s'avança vers le marchand qui avait crié et plissa les yeux: c'était un homme d'aspect vulgaire, très gras, la peau huileuse et puant la sueur à des kilomètres à la ronde. Dieu qu'il avait horreur de ce genre de personne ! Malgré tout, une petite odeur salée vint agréablement lui chatouiller les narines. Il tourna la tête dans la direction de l'odeur et aperçut, enchaîné à un mur, un jeune homme d'une grande beauté, à l'intense chevelure rouge, qui n'avait strictement rien à faire dans ce lieu infâme et immonde. Le marchand s'approcha de lui.

"Alors, mon bon monsieur que puis-je pour vous ?"

"Rien, j'ai déjà fait mon choix. Je le veux lui, qu'importe le prix."

Endril avait dit cela en dévoilant vaguement ses crocs, histoire d'avoir le jeune homme à un prix raisonnable. Puis il s'approcha de sa future propriété avec un sourire étrange.

"Désormais, tu es à moi..." murmura-t-il en lui caressant la joue.

Quin aperçut une silhouette blanche entrer dans l'échoppe du marchand d'esclaves, mais il n'y fit pas vraiment attention. La chaleur l'accablait et il se sentait de plus en plus mal. Elle l'endormait et en plus, en tant qu'elfe aquatique, il avait de plus en plus besoin d'eau, la chaleur le déshydratant, et cet abruti de marchand refusait de lui en donner.
Il allait se rendormir quand il vit la silhouette blanche parler avec le marchand, tout en semblant indiquer sa direction. Apparemment, on parlait de lui. Intrigué, il se redressa. Si seulement il pouvait s'agir d'un client, un nouveau maître pour lui qui le sortirait de là...
Visiblement décidé, l'homme s'approcha de lui et dans un frisson, Quin remarqua soudain deux petits crocs qui disparaissaient rapidement sous ses lèvres.
Un vampire!!
Quin n'en avait jamais côtoyer, mais certains racontaient des histoires à faire peur à un mort sur eux, et Quin s'était toujours dit qu'il lui faudrait s'en méfier s'il tombait un jour sur l'un d'eux.
Avec appréhension, il regarda le jeune vampire s'approcher et se pencher sur lui. Il lui caressa la joue et Quin retint un geste de recul : ses doigts étaient glacés et contrastaient étrangement avec sa propre chaleur corporelle... A moins qu'ils ne soient normaux et que lui-même ait de la fièvre... Tout s'embrouillait, il avait de plus en plus de mal à réfléchir clairement à cause de cette chaleur assomante.
"Désormais, tu es à moi..." murmura doucement le vampire.
"Tout ce que vous voulez contre un verrre d'eau... " lui répondit Quin.

"Tout ce que vous voulez contre un verrre d'eau... "

Endril sourit. Il comprenait parfaitement la pauvre créature sous ses yeux. Il se redressa et se tourna vers le marchand à qui il tendit une maigre liasse de billets.

"C'est tout ce que je paierais pour lui." lâcha-t-il sur un ton aussi glacé que sa peau et qui ne soutiendrait aucun refus.

"Bien sûr monsieur !"

Le marchand se dépêcha de détacher l'esclave et Endril aida le jeune homme à se relever. Il remarqua alors une entaille sur la lèvre de sa nouvelle propriété. Il fit un rapide volte-face et gifla violemment le marchand.

"N'abîme jamais la marchandise. Si tu veux vendre, c'est un conseil."

C'était un principe chez Endril: ne jamais abîmer les beautés que recelaient le monde. Ce jeune homme était une perle rare et en aucun cas il ne s'aviserait de la briser, sauf cas particulier. Une fois cela fait, il se dirigea vers le bar le plus proche, traînant son esclave par la main. Il s'arrêta un instant et leva les yeux vers lui.

"Je te laisse libre de tes mouvements. Seulement, gare à toi si tu tentes de t'échapper: il t'en coûtera la vie. Suis-je clair ?"

Endril tenait à ce que cette jolie créature soit mise en garde.

Le jeune vampire lui sourit tranquillement sans lui répondre et Quin cru un instant qu'il avait changé d'avis.
* Oh non... Je veux sortir d'ici * gémit-il intérieurement pour lui-même.
Mais contrairement à ses craintes, le vampire paya le marchand qui ne dit même pas un mot sur le prix, et se précipita pour le détacher. Enfin soulagé, Quin frotta ses poignets endoloris et accepta avec gratitude l'aide que lui proposa le jeune vampire pour se relever. La chaleur rendait chacun de ses gestes pénible.
Alors qu'il trouvait un équilibre précaire sur ses deux jambes, Quin vit soudain son nouveau maître se retourner rapidement et gifler le marchand, en criant:

"N'abîme jamais la marchandise. Si tu veux vendre, c'est un conseil."

Malgré son état, Quin retint difficilement un petit rire: voilà des mois qu'il rêvait de frapper ainsi cette grosse brute, et voilà que son nouveau maître le faisait à sa place.
Malignement, profitant que le vampire avait le dos tourné, il tira la langue au marchand dans un geste trés adulte.
Puis son maître l'entraîna rapidement vers un bar et Quin focalisa ses pensées sur un immense verre d'eau, salivant d'avance. Cela lui fit même oublier le contact de la main glacée du vampire qui avait pris la sienne. Cela lui donnait une impression bizarre qu'il préférait ignorer.
Son maître braqua soudain ses yeux dans les siens et lui dit, sur un ton qui n'admettait aucune réplique:

"Je te laisse libre de tes mouvements. Seulement, gare à toi si tu tentes de t'échapper: il t'en coûtera la vie. Suis-je clair ?"

" On ne pourrait l'être plus... " répondit doucement Quin.

Seulement, ce n'était pas des menaces qui allaient faire fléchir son désir ardent de retrouver sa liberté. Quin attendrait d'évaluer son maître avant de s'enfuir. S'il n'était pas aussi dangereux qu'il semblait l'être, Quin trouverait alors n'importe quelle occasion pour se sauver : voilà trop longtemps qu'il rêvait d'aller retrouver son frère, enfin libre!
Ils arrivèrent enfin au bar et Quin s'assit avec lassitude sur une chaise.

"De l'eau... " souffla-t-il, le souffle court.
Il était vraiment à bout de force à cause de cet abruti de marchand et seule l'eau pourrait le revigorer...

Endril sourit en entendant la faible supplique de son esclave. Ils étaient assis à l'ombre, à l'intérieur du bar. Pourtant, le vampire ne retira pas sa capuche, préférant éviter de faire supporter à se peau fragile une température intolérable. Il leva sa main, gantée de blanc, lorsque le barman passa à proximité de leur table.

"Apportez-nous une grande carafe d'eau bien fraîche, je vous prie."

Le barman était un homme plutôt costaud, large d'épaule et très grand, bien plus que ne l'était déjà son esclave. Le tenancier, son tablier au bras le fixait avec un air étrange. Il se pencha sur la table et plongea son regard dans celui d'Endril.

"On ne sert pas les suceurs de sang ici."

Les pupilles d'Endril se rétrécirent. Il détestait qu'on lui tienne tête de cette manière et qu'on l'insulte alors qu'il se montrait poli avec cet homme à peine digne d'être son repas.

"Je suis un client comme les autres, servez-moi et je vous paierais."

"T'es bouché ou quoi le nabot ?"

Le ton de l'homme était fait pour provoquer. Le problème étant qu'Endril avait du mal à se retenir. Il se leva en renversant la table, l'air furieux.

"Tu le prends comme ça ? Très bien !"

Le barman attrapa le vampire par le cou, le souleva du sol et sortit hors du bar. Là, il tira sur la capuche, dévoilant le visage opalin d'Endril au soleil mordant. Il poussa un cri de douleur, à mi-chemin entre le cri humain et un grognement animal. Sa peau blanche devint vite rouge sur sa joue droite, la plus exposée à l'astre solaire. Prenant sur lui, il réussit tout de même à faire glisser la main de l'homme en se débattant et il put planter ses canines acérées dans la chair épaisse de l'homme qui hurla de douleur à son tour et le lâcha.

Endril remit aussitôt sa capuche et se jeta à l'assaut de l'impudent qui avait oser le défier. Certes, la journée sa vitesse était considérablement ralentie mais elle était suffisante pour battre à plate couture un misérable humain. Le vampire sauta sur le dos de l'homme et planta ses crocs dans la nuque, juste de quoi lui sucer rapidement une petite quantité de sang, suffisante pour le faire tomber dans les vapes. Le grand corps tomba dans la poussière de la rue, sous les regards effrayés des passants.

[Je me suis surpassé sur ce coup-là, j'espère que c'est pas trop long comme post... ]

Quin avait assisté à toute la scène avec une surprise teintée de peur : la force de son nouveau maître était impressionnante, et il en frémit.
Maintenant, il était fixé: plus question de s'enfuir avec un maître pareil. Rien que l'idée qu'il puisse planter ses crocs dans la propre chair de son cou mit Quin mal à l'aise et il se passa une main rapide sur sa gorge.
Lorsque le patron du bar mordit enfin la poussière, un mouvement de révolte naquit dans le bar, certains commençant à crier des insultes sur les suceurs de sang. Les amis du patron n'avaient pas spécialement apprécié cette démonstration de force, surtout lorsque cela concernait un de leur ami, et certains commencèrent à se lever pour aller montrer au vampire ce qu'il en coûtait de s'attaquer aux amis.
Quin paniqua en pensant que son maître ne pourrait jamais affronter autant de personnes à la fois, et il se leva tant bien que mal pour aller le rejoindre. Il fut bousculé au passage mais il retrouva vite son équilibre et il parvint vers son maître avant que ceux du bar n'aient entraîné les autres avec eux.

" Maître... Nous devrions peut-être fuir... " conseilla-t-il prudemment au jeune vampire.


[ non, j'ai trouvé cela parfait! bravo ! ]

Endril avait le souffle court. Il résista à l'envie de se plier en deux et de hurler sous la douleur que lui procurait sa brûlure. Elle était si proche de son oeil droit qu'il ne voyait presque plus. Un voile blanc recouvrait son oeil blessé, car en réalité touché par l'un des rayons du soleil. Il fallait qu'il parte d'ici et vite. De son oeil valide, il vit son esclave se frayer laborieusement un chemin entre les badauds et ceux qui voulaient lui faire regretter son geste.

" Maître... Nous devrions peut-être fuir... "

Le vampire hocha la tête et prit à nouveau la main de son esclave dans la sienne. Il tirait le jeune homme qui avait du mal à suivre son rythme. La chaleur cuisante était insupportable mais ayant bu un peu de sang, il pouvait le faire. Il s'arrêta sans crier gare, se retourna vers l'esclave et malgré sa petite taille, il le souleva dans ses bras.

"On ira plus vite de cette façon."

Endril devait se dépêcher d'atteindre l'hôtel avant d'avoir épuisé ses forces. Contrairement à ce qu'il pensait son fardeau n'était pas si lourd. Sûrement à cause du fait qu'il n'ait pas mangé durant plusieurs jours, peut-être même plusieurs semaines. Son oeil le gênait vraiment et arrivé à quelques rues de l'hôtel où il avait élu domicile, il s'engouffra dans une ruelle ombragée où il posa délicatement le jeune homme au sol avant de s'adosser au mur, à bout de forces.

[Ouah !! Tu le penses vraiment ? Je vais avoir les chevilles qui enflent XD]

Quin pu constater en se rapprochant de son maître que ce dernier ne semblait pas aller trés bien : il n'aimait pas supporter l'exposition au soleil et semblait s'être brûler l'oeil, car ce dernier s'était recouvert d'une fine pellicule blanche qui n'augurait rien de bon.
Il allait proposer son aide à son maître quand ce dernier se saisit de sa main et l'entraîna à sa suite en se mettant à courir.
Littéralement déshydraté et à bout de force, manquant désespérément d'eau, Quin eut du mal à suivre. Il sentait qu'il traînait mais ne se doutait pas que son maître aurait un tel geste envers lui : il se retourna brusquement et le prit dans ses bras comme s'il ne pesait rien. Trés étonné et surpris, Quin ne pu que s'accrocher à son cou pour ne pas tomber, appréciant toutefois le contact de la peau glacée du vampire contre la sienne, brûlante.
Ils couraient depuis un bout de temps quand le vampire s'engagea soudain dans une petite ruelle sombre et déposa à terre Quin, avant de s'effondrer contre le mur, apparemment épuisé.
Inquiet, Quin s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule.
" Vous ne semblez pas aller trés bien... Je peux faire quelque chose pour vous aider? "
Sa voix laissait transpirer toute son inquiétude : il ne connaissait le jeune vampire que depuis quelques instants, mais il savait qu''il souffrait à cet instant même, et cela seul lui importait. Peu importe qu'il soit son maître et qu'il puisse lui faire du mal aprés : pour l'instant, il était mal en point et Quin ne se sentait pas le coeur suffisamment méchant pour l'abandonner à son triste sort.
Réfléchissant rapidement, Quin remarqua que son maitre avait sembler se diriger vers un endroit précis : il avait sûrement un hôtel ou une maison quelque part, où ils pourraient trouver un abri sûr. Mais encore fallait-il y arriver... Et son maître ne semblait plus être en état.
Prenant alors sur lui-même, respirant trés fort pour écarter la peur, il tendit son poignet à son maître, juste devant son nez.
" Buvez un peu de mon sang... ça vous fera du bien. Il ne doit pas être trés bon, mais il pourra peut-être soigner votre oeil... " dit Quin avec un petit sourire timide.

Quin vit son maître refuser sa proposition fermement et sans prévenir, il lui donna un léger baiser. Reculant instinctivement, Quin rougit jusqu'aux oreilles. Jusqu'à présent, il n'avait eu que des rapports plutôt violents avec ses maîtres, et ce geste délicat du jeune vampire le troublait.

"Ca ira, ne t'en fais pas. Et puis qui te dit que ton sang a mauvais goût ?"

Un peu rassurépar ces paroles, Quin déchanta trés vite lorsqu'il vit soudain son maître tomber à genoux, agité de tremblements. Il s'accroupit vite à côté de lui et l'aida à tenir en équilibre, l'empêchant de tomber à terre, posant ses deux mains sur ses épaules.

" Maître, qu'est-ce qui se passe? " s'écria-t-il, trés inquiet.

Le jeune vampire semblait beaucoup souffrir, à en voir la grimace qui déformait son visage, et Quin paniqua pendant un bref instant. Il ne connaissait rien des vampires et n'en avait jamais cotôyer, aussi il ignorait toalement pourquoi son maître avait aussi mal.
De plus, ce n'était pas vraiment le moment pour s'attarder dans cette rue : les hommes du bar qui étaient à leur poursuite pouvaient débarquer n'importe quand, et cela aussi inquiétait Quin.
Résolu à bouger de là, oubliant totalement sa prope fatigue, il prit le bras de son maître et le passa par-dessus son épaule, le soutenant ainsi pour l'aider à se relever.

" Laissez-moi vous aider. A mon avis, le mieux pour vous serait de trouver de l'ombre dans un coin sûr. "


[ plus le temps passe, plus j'adore tes posts!^^ tu as vraiment un style agréable ^^(désolé pour tes chevilles, lol)]

" Laissez-moi vous aider. A mon avis, le mieux pour vous serait de trouver de l'ombre dans un coin sûr. "

"L'hôtel... L'hôtel est à deux rues d'ici..."

Endril avait réussi à articuler ces quelques mots alors que sa respiration se faisait plus courte. Il avait l'impression que son corps était aussi lourd que du plomb. Son coeur cognait à grands coups contre ses côtes, lui faisant horriblement mal.

"Haaa..."

Le vampire se sentait plus que mal. Mais il faisait confiance à son esclave. Il avait lu un sincère sentiment d'inquiétude dans ses yeux et cela fit une petite brèche dans la muraille qui entourait son coeur blessé et devenu glacé avec le temps et l'absence d'amour. Ils émergèrent au soleil et passèrent rapidement sur le côté de la rue ombragée. Endril espérait attendre très vite sa chambre pour pouvoir enfin s'allonger et peut-être reprendre des forces.

[Mes chevilles en prennent un sacré coup XD Mais comment ne pas faire de jolis posts avec un partenaire qui donne envie de bien jouer ? ^^]

"L'hôtel... L'hôtel est à deux rues d'ici..."

Quin soupira, soulagé : avec un peu de chance, ils pourraient y être avant que les gens du bar ne débarquent, et son maître pourrait retrouver ses forces... Quoiqu'il semblait vraiment aller trés mal, ce qui inquiétait beaucoup Quin. Il respirait difficilement et semblait à peine pouvoir tenir debout.

"Haaa..."

Ce fut ce gémissement qui poussa Quin à accélérer le pas : il soutint plus fortement son maître, passant son bras autour de sa taille, le portant presque, et il le força à avancer.

" Je vais vous aider, ne vous inquiétez pas... Tenez encore quelques minutes... " encourageait-il doucement son maître.

Il détestait voir les gens souffrir, et il se sentait vraiment désemparé devant la douleur de son maître.
Ils passèrent rapidement à l'ombre de la rue, Quin accélérant toujours le pas, se retournant souvent pour vor s'ils n'étaient pas suivi.
Ils arrivèrent enfin devant un hôtel, et Quin se pencha vers son maître :

" On est arrivé maître, ça va aller... "

Le vampire semblait aller de plus en plus mal et Quin l'entraîna à l'intérieur de l'hôtel, loin du soleil. Lui-même commençait à faiblir considérablement, le manque d'eau le faisant souffrir, mais ce n'était pas le moment de craquer.

[ direction l'hôtel? J'attend ton post ou non? ^^]