voyage d'amoureux tranquille ?

Nombre de messages : 94 Age : 114 Date d'inscription : 22/09/2006

Avec l’amour qu’il vivait l’homme se sentait beaucoup moins triste. L’amour vous fait, oublier ou rend les choses moins difficile a vivre. Ils avaient quitté la forêt non plus dans un lourd silence pénible mais dans des discussion et rire, et même des longues périodes de silence complices.
Il s’aimaient ça se voyait rien qu’en les regardant. Leur amour irradié tout autour d’eux

Le décor avait changé mais c’est a peine si ils avaient remarqué cette différence. La foret avait laissé place à une grand plaine herbeuse. Sans arbres et très peu de relief.

Ils marchèrent toute la matinée d’un bon pas sans croiser âme qui vivre pas même un petit moucheron.
Quand le soleil fut à son zénith, ils aperçurent une bâtisse au loin. Ils s’avançaient et d’un commun accord ils s’approchèrent de cette bâtisse. Cela ressemblait à un moulin. Un vieux moulin en ruine.

- bon nous pourrons nous arrêter ici pour faire une pause à l’ombre de ce moulin.

Dit il avec un sourire complice a son amie.

La jeune fille se sentait plus libre dans ce vaste horizon. Elle s'amusait à cueillir de petites fleurs, comme quand elle était encore une petite fille. Elle tressait des couronnes, et parait les cheveux de Kaori de milles pétales, lui volant de temps en temps un baisers. Leurs sourires étaient heureux, presque insouciants... Mais Sachiko n'oubliait pas le dangereux voyage qui les attendait encore, et les nombreux ennemis qu'ils se feraient sur le chemin.

Ils arrivèrent face à un moulin en ruine. Les ailes étaient complétement déchirées, et le vent pénetrait par la porte défoncée. Kaori proposa de faire un arret à cet endroit. Sachiko sourit, et lança alors, joueuse:

"Le dernier arrivé fait la cuisine ce soir!"

Et elle partit en trombe, son lourd paquetage sur son dos, Black Sword accrochée à sa ceinture. La jeune esclave fut la première à toucher la batisse. Elle se trouvait juste à coté de l'entrée béante. Curieuse, elle tenta de voir quelque chose à travers l'obscurité. Seule une fenetre faisait rentrer un mince filet lumineux au fond de la pièce ronde...

Un frisson lui parcourut l'échine, et elle murmura alors, plus pour elle même:

"Brr... C'est glauque..."

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Kaori arriva jsute derrière Sachiko. Il vit aussitôt son visage qui respirait la peur. Pour la rassurer il posa sa main sur ses épaules et regarda à son tour dans la pièce. Ses yeux avaient du mal à se faire à l'osbcurité. Mais l'odeur était immonde. Peu à peu il pouvait voir l'interieur de la pièce... Une main ensanglantée sortait de dessous un tas de paille et de debris.

**glauque est bien le mot...**

Au fond de la piece on pouvait voir un corps sans vie d'un petit enfant. Un enfant de deux, trois ans pas plus. La tête était complêtement ecrasée par une poutre en bois.
Kaori fut pris de nausée. Prenant son amie par la taille pour la detourner de cette vision de cauchemardesque. il se mit devant elle et lui dit :

- Viens Sachiko ; ne restons pas là...

La main bougea et gemissement se fit entendre. Il y'avait quelqu'un en vie au, bout de cette main. Il allait devoir pénétrer encore plus profond dans la pièce.... pour aider cette personne... Rien qu'a l'idée de se retrouver proche de l'enfant à la tête broyé... il en frissonnait.

- Sachiko regarde pas je t'en prie regarde pas...

La jeune fille essayait de voi ce qu'il se passait par dela l'épaule de son compagnon. C'est alors qu'elle le vit, désobéissant à la voix ferme de son maître. Un petit corps, recroquevillé sur lui même. Un petit corps qui vivait encore. Sachiko se précipita dans le moulin vers l'enfant. Elle n'avait pas vu que sa tête était broyée par une poutre. Ils auraient du la bouger, mais cela n'aurait fait qu'aggraver son cas. L'esclave était à genoux près du petit corps. Ses mains tremblaient de colère et de tristesse quand elle prit la petite main de l'enfant. Ses doigts se serrèrent avec douceur, et elle dit alors au petit être, caressant de sa main libre, ses cheveux ensanglantés:

"Hey... Tu m'entends petit? Peux tu dire quelque chose?"

Elle sentit les doigts se serrer dans sa paume. Il était toujours conscient. Sachiko tourna son visage désolée vers Kaori, et secoua la tête. Il n'y avait aucun espoir de le sauver. Seulement, rester là, pour l'accompagner dans un autre monde...

"Dis moi juste ce qu'il s'est passé... Et ton nom... s'il te plait..."

Sa voix était douce, apaisante. La vue du sang ne l'effrayait pas. Au contraire, dès qu'elle voyait une plaie ou autre chose, elle devait aider les autres...

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Kaori n'en voulait pas à Sachiko de ne pas l'avoir écouté.... c'etait tout elle. Mais il n'avait pas envie de parler là. il s'approcha de l'enfant et s'aggenouilla pres de lui à côté de son esclave.

Le bras blougeait et un gemissement enfantin sortait de dessous la poutre. Il ne pouvaitsoulever la poutre car elle emporterait le visage de l'enfant en même temps.... Mais l'entendre mourir lentement c'etait horrible. Il ferma les yeux et posa sa main sur les epaules de Sachiko. Ils devaient faire front ensemble contre cette horreur.. ce moment penible à vivre.

- tu crois pas que ....

Non il ne pouvait continuer sa phrase. Le gemissement se faisait plus fort. Ils ne pouvaient pas laisser ce jeune enfant souffrir ainsi.

Quelques mots sortirent difficilement de la bouche du jeune enfant.

- maman, ... papa .. aidez moi...j'ai mal !

L'enfant les prenait maintenant pour ses parents. Sachiko sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne pouvait pas le laisser ainsi, mais ils ne pouvaient rien faire. S'ils déplaçaient la poutre, c'était la mort certaine de l'enfant... Mais ne serais ce pas mieux pour lui?

Un instant, elle fut prête à décaler la poutre, mais elle s'arrêta nette. Si elle faisait ça, l'enfant accuserait ses parents de l'avoir tué...

Elle serra les petits doigts dans sa main, et lui dit doucement:

"Nous sommes là mon ange... Papa et moi sommes avec toi..."

Que pouvait elle faire d'autre? Mentir, jouer un autre rôle apaiserait peut être la mort de cet enfant... Mais c'était si dur... Elle caressa la joue du garçon, et continua, le berçant de sa voix douce:

"Il faut te reposer... Tu dois dormir mon coeur... Si tu dors, tu auras moins mal... Tu oublieras la douleur. La porte des Rêves t'emmenera dans un monde merveilleux, peuplé de tout tes souhaits..."

Les larmes roulaient sur les joues roses de l'esclave. Elle posa sa tête sur le torse de Kaori, tentant tant bien que mal de retenir ses gémissements. Elle ne lâchait pas la main de l'enfant, dont elle ne connaissait même pas le nom.

Elle se sentait desemparée face aux gémissements et aux sanglots de l'enfant. L'adolescente avait l'impression de perdre son propre enfant... Elle se jura alors mentalement, que jamais, elle n'aurait d'enfant... Jamais... Pour ne pas avoir à subir un jour cette douleur...

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La gorge de Kaori était noué. Il ne pouvait plus parle. Des larmes coulèrent quand sa jeune esclave dit à l’enfant que ses parents étaient là. Il prit le bras de Sachiko car il voulait la soutenir et aussi parce qu’il en avait besoin.

Ils n’avaient pas vu des individus habillés tout de noir juste derrière eux. Une pierre s’abattis violemment sur la tempe de Kaori qui perdit connaissance, Sachiko subit le même sort au même moment. Deux corps évanouis et deux hommes vêtus de noirs qui s’affairaient autour d’eux.

Quelques heures plus tard Kaori se réveilla dans une cage. Il y’avait auprès de lui le corps de son esclave qu’il aimait tant. Il se souleva péniblement et rampa vers le corps de sa bien aimée. Il mit son oreille tout proche de son corps pour entendre sa respiration. Il fut rassuré par le bruit régulier de son souffle. Il regarda autour de lui, ils étaient à l’extérieur juste à côté du moulin. Mais là le moulin semblait être intact.
Une voix s’éleva pas très loin de la cage mais il ne pouvait voir qui était la personne. Il se redressa mais les voix venaient de l’extérieur mais il put distinguer quelques paroles avant que les individus s’en aillent.

- Toujours aussi crédules ces humains … il suffit de leur voir un enfant dans la souffrance … …ca marche toujours. Une illusion trop facile à réaliser…….. c’est toujours la même chose avec eux. … tu viens on reviendra plus tard…

Il rampa jusqu la tête de Sachiko et la mis sur ses genoux. Elle saignait à la tête. Il déchira son vêtement et fit un bandage sur la tête de la jeune fille. Et il déposa un baiser sur sa joue puis s’appuya contre le mur. Il se frotta la tête il avait une énorme douleur. Il avait lui aussi une blessures ouverte à la tête mais il n’avait pas le courage de se faire un bandage. Kaori caressa tendrement le visage de Sachiko.

**mais qu’est ce que l’on fait ici**

Des larges grilles de fer robuste les enfermaient dans ce moulin. Ils ne savaient pas pourquoi mais une chose était sûr ces gens ne leur voulaient pas du bien.

La jeune fille ouvrit difficilement les yeux. Elle avait affreusement mal au crâne et se sentait lourde, comme si sa torpeur forcée lui avait posé des poids sur tout son corps. Elle se redressa péniblement, se massant le cou. Ca tournait autour d'elle, mais bientot, sa vue se rétablit. Kaori était avec elle, vaillant sur sa personne. Elle lui adressa un faible sourire, quand elle se souvint de tout ce qui venait de se passer. Elle se leva rapidement et chercha l'enfant des yeux. Mais le moulin était vide.

L'esclave interrogea du regard son maître, mais n'eut pas à le faire longtemps, quand elle constata les lourdes grilles qui avaient été placé autour du moulin. Elle s'approcha des barres de fer et serra les tubes entre ses mains blanches. Elle savait que c'était parfaitement inutile, mais elle voulait quand même essayé. Deux hommes surgirent face à elle, et dans sa surprise, elle tomba à terre, les fixant avec des yeux ronds. Ils lui sourièrent, et murmurèrent des choses entre eux. Des ondes mauvaises s'échappaient de leurs êtres, et la jeune fille s'éloigna des grilles, pour rejoindre son maître. Elle leva les yeux vers lui, et se rendit compte qu'il saignait. C'est alors qu'elle s'aperçut qu'elle avait elle même un bandage à la tête, d'où ses vertiges. Les hommes n'y avaient pas été de main morte.

Elle déchira un bout de sa tunique, et lui fit un bandage. Ils étaient mignons avec leur turban médical.

Depuis un long moment, elle n'avait pas parlé, et n'en voyait pas vraiment l'utilité. Elle se releva néanmoins, et s'approcha de nouveau des grilles, et murmura alors, assez audiblement:

"Que faisons nous enfermés ici, messieurs...?"

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- tu entends elle demande pourquoi elle est enfermés ici

Un homme habillé tout de noir s''approcha on ne distingué pas tres bien son visage...Il avait une capuche sur la tête.

- mais pour vous vendre voyons on ne s'aventure pas comme ça sur notre territoire sans en payer le prix. Vous n'aviez rien donc nous allons vous vendre vous êtes nos esclaves.

Kaori se releva et s'approcha à sn tour

- mais vous n'avez pas le droit !!

L'homme en noir se retourna

- il dit qu'on a pas le droit...

Un eclat de rire se fit entendre et un autre homme en noir apparut. Il n'avait pas de capuche et l'on pouvait distinguer ses grands yeux marrons et son crane chauve.

- ha oui on a pas le droit .. tu devrais mieux faire attention avant de parler... tu n'as pas trop le choix...

Les deux hommes s'eloignerent en rigolant de la cage et se mirent à discuter ensemble..

- Il nous faut trouver un moyen pour nous sortir d'ici....

Kaori se rassit et essayer de reflechir comment ils pourraient sortir de ce piège.

La jeune esclave approuva en hochant de la tête. Elle se mit en quête d'une sortie ou d'une issue quelconque. Le sol était meuble: ils pourraient creuser mais cela prendrait trop de temps et seraient vendus rapidement si les esclavagistes découvraient leurs plans.

Sachiko leva les yeux vers le haut du moulin. Il y a avait une petite fenêtre, assez large pour qu'ils puissent la passer tout les deux. Bon, maintenant, le but du jeu était de parvenir jusqu'à elle. L'adolescente s'approcha du mur en vieille pierre, et gratta un peu les joints. Le batiment s'effritait à une vitesse hallucinante. La poutre cassée était toujours au sol. La jeune fille conçut un plan et s'exécuta en silence. La poutre était lourde, mais elle n'avait pas besoin de vraiment la déplacer. Elle gratta entre les briques et demanda de l'aide à Kaori pour qu'ils coincent le haut de la poutre dans le creux.

Il ne restait alors plus que deux mètres vingt environ pour atteindre la fenetre... POur Kaori ce serait simple. Une métamorphose et une acrobatie sur la poutre le délivrerait rapidement. Sachiko quand à elle ne devrait pas louper son coup. Elle devrait courir sur la poutre et sauter au bon moment pour s'accrocher aux rebords de la fenetre.

Elle exposa alors son plan à Kaori et attendit qu'il émette une objection ou non sur son projet...

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Heureusement que Sachiko était là. Elle avait toujours une idée, ou la petite phrase qui faisait que ca aller mieux.

**oui la fenêtre !!**

Il déposa un baiser sur le front de l’esclave et lui sourit

- tu es géniale… c’est une très bonne idée

Il se métamorphosa en panthère noire. Et sauta sur la poutre et sur le bord de la fenêtre avec une telle agilité. Puis il repirt sa forme humaine. Il pouvait voir tout le moulin. Il pu voir que les hommes avait laissé les clefs sur une table.

- Bouge pas
Dit il en s’adressant à la jeune fille.

Il reprit la forme du félin et se jeta sur la poutre qui trembla sous le poids de l’animal. Et sauta sur le sol. Il était en dehors de la cage. Il prit la clef dans sa gueule et l’amena jusqu’à Sachiko. Comme ça elle pourrait ouvrire la cage sans problemes. Il avança jusqu’à la sortie du moulin. Il vit que trois monter la garde devant le moulin . Ils devaient être surement plus nombreux.

- On a fait une bonne recolte … il en arrive trois autres… En une journée c’est très bien….
L’animal se jète sur la gorge d’un des gardes et d’une de ses pattes il lui trancha la gorge, d’un coup de griffes Les deux autres furent surpris. Le premier se tenait le cou qui saignait abondamment. Il finit par se retrouver à terre. Puis la panthère se retourne vers l ‘homme en noir le plus proche de lui. Il n’eut aucun pitie et d’un coup de dent lui transperça la panse, et ses griffes entrerent dans les bras de l’homme. C’était un animal enragé qui faisait un carnage. Il feula encore plus et retourna vers le troisième homme. Celui-ci avait prit son épee qu’il enfonça dans le flanc du fauve. Theo hurla de douleur. Une tache rouge vint salir son beau pelage noir.

Sachiko avait eu du mal à se concentrer pour sortir de la cage, en entendant les grognements furieux de Kaori. Elle parvint finalement à sortir du moulin et se précipita vers les cris et la bagarre. C'est alors qu'elle vit Kaori chanceler sur le côté, de grosses gouttes de sang suintants du pelage noir de l'animal. Kaori était blessé et l'homme à l'épée était prêt à renouveller son coup.

L'esclave courut vers l'homme et se jeta sur lui comme une furie. Elle lui décocha un violent coup de poing dans le nez, et l'homme, surprit par cette attaque fulgurante, lâcha son épée. La jeune fille avait la main ensanglantée par le coup, et se saissisant de la lame, elle trancha la gorge de l'esclavagiste sans aucune pitié. La fureur et la colère passée, elle se laissa tomber sur le sol en respirant fortement. Son coeur était sur le point d'exploser sous les différents sentiments qui l'animaient. Elle ferma les yeux un moment, essayant de faire le vide autour d'elle. Elle devait être en mesure d'aider Kaori... Il le fallait.

Son coeur et son esprit se calmèrent. Elle ouvrit de nouveau les yeux, et se redressa sur ses coudes. Sa tunique et son visage était couvert du sang ennemi. D'un revers de manche, elle essuya son visage, étalant le liquide rouge sur ses joues et son front. Elle s'accroupit alors, et s'avança à quatre pattes vers la panthère, dont elle caressa doucement le pelage...

Elle murmura alors à l'animal: "Métamorphose toi Kaori, que je puisse mesurer l'ampleur des dégats"

Bien que cette transformation coûta de l'énergie à son maître, elle permit néanmoins à Sachiko de constater les blessures sur le corps humain de Kaori: une large plaie zébrait son flanc droit, qui saignait abondamment. La jeune fille se mordit la lèvre inférieure, et déchira une partie de son vêtement pour l'appliquer sur la plaie de l'homme, afin d'éviter à Kaori de perdre tout son sang. Elle ne pouvait pas le déplacer, et personne autour d'elle n'était encore vivant...

Elle parla alors d'une voix douce à Kaori, pour qu'il reste conscient, qu'il ne sombre pas dans les bras de Morphée: "Maintiens le tissu sur ta plaie, cela évitera de saigner trop abondemment... "Pendant ce temps là, je vais allée chercher de l'eau et des plantes..." Elle allait ajouter "Ne bouge pas", mais se retint, vu l'état de Kaori.

Sachiko ne connaissait pas les alentours du moulins, mais elle repéra rapidement un puit. Elle remonta un seau, et le rapporta à côté de son maître, puis, elle courut jusqu'à la lisière de la forêt, et arracha plusieurs plantes à vertus cicatrisantes et apaisantes.

Elle revint haletante vers son amant, et fit un petit feu, où elle fit bouillir l'eau. Dans un bol qu'elle avait trouvé dans le moulin, elle prépara un baume, dans lequel elle écrasait les différentes plantes avec une pierre...

Elle posa son cataplasme sur la blessure de Kaori, et releva sa tête avec un de leurs sacs qu'elle avait retrouvé dans le camp... Maintenant, c'était au corps de Kaori de bien réagir... Sachiko se coucha contre lui, lui tenant la main dans sa paume moite. Ses lèvres murmuraient des prières silencieuses...

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L’esclavagiste l’avait bien blessé. Il s’en voulait de ne pas avoir evité cette fine lame. Il grogna de plus belle jusqu'à l’arrivée de sa bien aimée . Puis tout se passa très vite Sachiko se jeta sur l’homme vêtu de noir et lui trancha la gorge et vint voir l’animal.

Ce qui suivit était confus dans l’esprit de Kaori il s’était laissé tombé lourdement au sol et s’était métamorphosé quand celle qui l’aimait lui avait demandé… c’était a peu près tout ce qu’il se souvenait.

La fièvre et le mal de tête lui avait fait oublié tout le reste. Quand il se réveilla, il était tard dans la nuit. C’était l’obscurité total mais peu à peu ses yeux s’habituaient. Son regard se porta sur son esclave devenue son amour, elle dormait profondément. Il la contempla un long moment. Il sentait le bandage qu’elle lui avait fait. La douleur était encore vive et la fièvre toujours présente mais il était bien auprès d’elle. Son corps ne bougeait pas pour ne pas la réveiller.

Il ne se rendormit pas il pensait à lui et à Sachiko… est ce qu’elle aimerait toujours après ce voyage. .dans la vie de tous les jours. Une vie beaucoup moins trépidante que celle ci. Il espérait de tout son cœur que cela soit oui.

Puis il se rappela une vieux poème que son père avait fait pour sa mère. Il aimait beaucoup ce texte ..qu’il voualit dédié à sa princesse. Il chuchota ces quelques vers à la nuit

- Je respire l'odeur de ton corps chaleureux.
Quand tu m'embrasse et vois s'afficher un sourire radieux
Sur mon visage éclairé d'une exquise lumière
Celle que m'offre tes yeux verts.

L'élixir de ta bouche où l'amour se propage
Et de part en part enveloppe mon visage
Rempli à jamais mon coeur de douceur
Et vers toi mes désirs partent sans peur.

J'aime voir ton être frémir avec ton âme
Quand dans le mien ton corps s'enflamme
Et boire ton souffle comme un cadeau de la vie
Ainsi nous sommes réunis en une parfaite harmonie....