Frustration

C'était lors d'un après midi pluvieux, malgré la pluie qui tombait, des gens s'accumulait autour de cage, de sorte à ce que les gens qui était un peu plus loin ne puisse voir ce qu'elle contenant. Des gens avaient été capturés, et le lendemain, ils seraient vendus. Ceux qui étaient là depuis longtemps ne résistaient plus, ils savaient que c'était inutile, et qu'ils ne récolteraient que de mauvais coups. Les nouveaux venus, au contraire, criaient.
Evangelina n'était pas des plus anciens, mais elle avait comprit qu'il était inutile de lutter par la violence, au contraire, elle restait impassible, si bien au coup de fouets et au cris des marchands. Le fouet frappait sur elle, creusant son corps de plus d'entailles qu'il n'en possédait déjà et laissant les traînées de sang couler sur elle, sans changer ni son expression, ni son humeur. Non pas qu'elle ne souffrait pas. Mais elle avait depuis longtemps appris à masquer ses expression, car l'air froid et hautain qu'elle arborait n'était que façade. Elle était triste mais ne pleurait pas. Avait peur mais ne tremblait pas. Souffrait mais ne criait pas. Pour elle, ce lieu, cette ville ardemment désirée ne devenait plus que l'un de ces lieux sombres et brouillés, un trou gigantesque n'était qu'attendu. Un trou ou elle pourrait fuir ce auquel elle était allée à l'encontre. Une réalitée dont jusqu'à maintenant elle ignorait tout.
Il y avait peu de temps, un marchand l'avait jeter dans une cage, puis il avait vivement collé une pancarte sur la cage qui disait:

Elfe dénuée de pouvoir.
Prix à négocier avec l'acheteur.

Inspirant un grand coup, elle alla s'asseoir au fond de la cage, exaspérée par cette nouvelle existence. Elle acceptait très mal de s'être ainsi piégé, son amour propre en avait prix un coup, elle se jurait silencieusement de faire payer ces marchands impudent, mais elle n'espérait pour l'instant plus qu'une chose: qu'on la sorte de là!
Et pendant qu'elle espérait, elle observait l'extérieur avec un mélange d'amertume et d'appréhension, Elle voyait des gens, sortis violemment de leurs cage, et, sois repartir avec un maître, sois repoussés dans celle ci sans ménagement. Evangelina, elle, regardait les passants tout autant qu'ils la regardaient. S frustration, bien qu'invisible sur son visage de marbre était forte, et elle ne pouvait plus le supporté, si on ne la sortait pas de la aujourd'hui, elle tenterait elle même quelque chose...

Nombre de messages : 94 Age : 114 Date d'inscription : 22/09/2006

Kaori avait pas choisit pas la bonne journée. Mais ça faisait des jours qu’il remettais toujours au lendemain ce voyage et le fait d’aller acheter une esclave. Ses amis lui avaient dit de pas s’inquiéter pour l’épicerie, ils s ‘en occuperaient. Et Kaori avait fait cette promesse de faire ce voyage, il allait donc faire ce voyage initiatique. Mais aujourd’hui il pleuvait et Kaori avait presque envie de remettre à demain l’achat de l’esclave pour le lendemain.

Il ferma bien son manteau et pris le peu d’argent qu’il avait pu accumulé. Il espérait trouver quelqu’un pour ce prix mais ce n’était pas sur… mais il ne pouvait mettre que ça. Bien que Kaori vivait dans une belle grande maison et avait une belle épicerie, l’argent ne rentrait comme il se devait. Car Kaori faisait des prix ou des crédits à certains ce qui entraînait peu de rentrées en caisse.

Kaori était maintenant dans ce marché sous la pluie. Il y’avait de nombreuses personnes qui venait acheter ou justes regarder par curiosité les esclaves. Kaori se senti presque gêné de cette ambiance. C’était la première fois qu’il venait ici. Des marchands insultaient, fouettaient des esclave. Les esclaves pleuraient, criaient ou se laissaient faire.
Certains esclaves semblaient être heureux être achetés.

Il regarda plusieurs cages mais il n’osait pas faire le premier pas. La honte d’acheter un esclave, la crainte de se tromper de personne pour son voyage .. un mélange de tout ça.

Mais une promesse chez Kaori est une promesse et si aujourd’huiil revenait chez lui sans esclave il savait qu’il ne réaliserait jamais sa promesse.

Il s’arrêta devant une pancarte

Elfe dénuée de pouvoir.
Prix à négocier avec l'acheteur.

Et regarda dans la cage. Il vit une femme avec un visage sans aucun marque de sentiment un peu comme son visage. Il sait pas pourquoi mais il se dit

** c’est elle que je vais acheter… et pas une autre enfin si ma bourse me le permet**

Il s’approcha du marchand. Un grand homme au cheveux noir et aux yeux bleu. Il avait un physique assez imposant.

« combien pour l’elfe ? »

« l’elfe ..elle pff pas grand chose Monsieur, Mais nous avons des produits meilleurs sur le marché. Regardez … »

« Non merci dites à combien vous vendez cette elfe… »

« Bon comme vous voulez . Combien m’en offrez vous ? »

Kaori tendit la bourse sachant que c’était pas beaucoup vu les prix affichés.

« je ne mettrais pas un sous de plus…. »

Le marchand regarda vida le contenu de la bourse dans sa main et regarda les pieces d’or
Puis il regarda Kaori

« Bon bon j’accepte car je crois que je pourrais en tirer beaucoup plus »

Le marchand ouvrit la cage de l’elfe.

« Ya de la chance que pour les vermines »

Il prit l’elfe et la extirpa de sa cage avec une grande violence. Celle ci se retrouva à terre. Kaori aurait voulut intervenir mais il se dit qu’il ne valait mieux rien faire car le marchand pourrait changer d’idée. L’elfe se releva et le marchand la repoussa violemment vers Kaori

« Elle est a vous »

Un bruit attira son attention, quelqu'un avait dit "l'elfe" et, étant pour l'instant la seul elfe dans le marché, son attention en fut attiré. Elle observa la personne qui demandait son prix, tendit que le marchand et cet homme négociaient. Finalement, on ouvrit sa cage avec violence et l'expulsas sans ménagement à l'extérieur.
Son visage resta de marbre lorsqu'on la poussa en dehors de la cage malgré un éclat de fureur qui était passé dans ses yeux une fraction de seconde. Elle lança dans un murmure inaudible pour tout autre personne que le marchand

-On se reverra.

Cela sonnait fort comme une menace, mais personne d'autre n'avait pu l'entendre, et elle c'était vivement retournée vers son nouveau maître comme si elle n'avait rien dit, qu'il ne s'était rien passé. Elle l'observa, se demandant si il était de ceux qui maltraitait les esclaves. Puis, pour rompre le silence qui c'était installé, elle lança à tout hasard

-Merci.

Elle ne savait trop que dire, elle était partager entre la honte d'être vendu comme un objet et le soulagement de partir de ce marché. Mais elle ne savait pas vraiment quelle genre de personne serait son maître, si il serait pire que les marchands on bon. Elle n'en savait rien, et c'était s'en doute cela qui faisait son apathie, elle restait la l'observant avec appréhension.
Il ne semblait pas non plus exactement certain de la conduite prendre, peut être était-ce sa première esclave comme il était son premier maître.

Le vent soufflait dans ses cheveux devenus longs avec le temps, barrant ainsi son visage de ces fils de sang. Elle avait vite prit l'habitude de les laisser flotter ou bon leur semblaient, se lassant incontestablement de devoir les remettre en place. La pluie coulait sur son visage ses cheveux volaient en tout sens avec une fureur hors pair. Ses longues manches déchirées voletaient, elles aussi, fouettant le frêle corps de l'elfe avec rage et discipline mais elle ne s'en était pas aperçut. Elle ne faisait jamais attention au temps qu'il faisait car elle s'accommodait de tous, mais aujourd'hui, elle n'avait d'autant moins le loisir e s'apercevoir de la pluie car elle avait vraiment d'autre préoccupations.

-Je m'appelle Evangelina, lâcha-telle après quelque minutes de silence.

Nombre de messages : 94 Age : 114 Date d'inscription : 22/09/2006

**merci ? **

Après un long silence qui parut interminable pour Kaori.. Il ne savait pas trop quoi dire lui non plus...un sentiment d honte et de culpabilité le hantait mais son visage fermé et froid n’exprima rien de tout cela.
Il se demandait ce que pouvait ressentir l’elfe qui avait été vendu comme un vulgaire objet. L’elfe rompit le silence en se présentant. Kaori dit en une phrase très succincte et rapide

« Moi c’est Kaori Za »

Puis il ajouta d’une manière assez sèche.

« Partons d’ici… »

Il ne voulait pas traîner dans ce marche de peur de rencontrer quelqu’un qu’il connaissait il aurait du mal à expliquer sa présence. Kaori se demanda si elle allait essayait de lui échapper ou pas. Le pire que si elle tentait de s’échapper il ne sait pas comment il réagirait.

Ils traversèrent le marché en passant près de nombreux marchands d’esclave. Le marche était toujours animé par des cris, des pleures, des insultes, des rires …

Au milieu de tout cela How un jeune homme reconnut Kaori. How était un homme d’une cinquantaine d’année qui avait pour passion la boisson. Il était fort riche et un bon client de l’épicerie

« Hola Kaori s’est donc decidé de s’acheter une belle esclave »

dit l’homme en élevant la voix et s’approchant deux. A l’odeur de qu’il dégageait pouvait se douter que l’homme était déjà ivre. Il prit Kaori par l’épaule celui ci se senti vraiment mal à l’aise.

« très bon choix… »

« Nous n’avons pas le temps… »

« laisse moi je veux juste la voir.. »

et il s’approcha de Evangelina. Kaori s’interposa.

« Désolé How mais nous sommes pressés »

« mais attend c’est juste une esclave… »

Kaori fut agacé par les paroles de How mais il ne montra rien qu’un visage fermé et froid. Ils s’éloignèrent d’un pas rapide de l’homme et quittèrent le marché…pour se retrouver dans les rues de la ville moins peuplées.

Evangelina pensa bien à s'enfuir, mais elle se résonna, songeant que dans ce marché, les marchand ne tarderaient pas à la récupéré, et la vendre une fois encore. Elle se résolut donc suivre donc Kaori qui, malgré la voix sèche avec lequel il lui avait parlé n'avait pas l'air horrible. Elle se méfiait des apparences mais de toute façons n'avait pas d'autre alternative.

Ils marchaient depuis quelques minutes, lorsqu'un homme interpella son maître, qui n'avait pas l'air heureux de le rencontrer. Cet homme semblait très intéressé par le fait qu'il est acheter une esclave, et elle se sentait de plus en plus honteuse malgré l'expression impassible qu'arborait toujours et encore sont visage. Heureusement, Kaori semblait pressé, et ils ne s'attardèrent pas longtemps devant l'homme puant l'alcool.

Elle se demandait ce qui pouvait justifier cet empressement, peut être après tout n'était-il pas tout à fait comme les autre. Lorsqu'elle avait vue les autre personne qui avaient été vendu avant elle partir avec leurs nouveau maîtres, la plupart été montré aux amis et voisins.

-Où allons nous? Demanda-t-elle d'un voix froide.

Malgré le fait qu'il ne lui avait rien demandé pour le moment, elle était méfiante et ne s'était toujours pas remise du fait d'avoir été vendue comme un objet, qui de plus, vu les paroles du marchand, à peine fonctionnelle. De plus, elle songeait que si il l'avait acheter, s'était sans doute quelqu'un de méchant, car malgré le fait qu'il n'eut montré son caractère ni en bien ni en mal, elle ne pouvait s'empêcher de gardé une image toute faire de ceux achetant des esclaves: Des faignant qui battaient les autre si ont ne leurs obéissait pas. Ils n'étaient évidement pas tous ainsi, mais elle avait une idée reçu tel qu'elle ne les voyait que de cette manière.

Nombre de messages : 94 Age : 114 Date d'inscription : 22/09/2006

« nous allons dans ma demeure. »

**à quoi pense t’elle ….elle doit me haïr je crois que je haïrais autant le marchand que celui qui m’achète… **

« C’est pas très loin d’ici. »

Sa voix etait toujours aussi antipathique et glaciale.

Ils continuaient leur chemin. Kaori restait à côte d’elle, il avait peur qu’elle fuit. Car lui aurait déjà tenté la fuite. Mais dans sa tête tout était embrouillée il ne savait pas toujours pas qu’elle serait sa réaction. Les rues se faisaient de plus en plus déserte et ils arrivaient dans un petit quartier résidentielle Kaori connaissait tout les gens ici. Et il accéléra le pas comme si il avait peur de croiser une autre personne. De loin il voyait la petite épicerie. Heureusement la pluie avait fuir les clients qui aurait attendu habituellement que le magasin ouvre.

Près de l’épicerie se trouvait une maison de taille moyenne qui avait appartenu à la famille Za depuis des générations et des générations. Une maison très simple à étage. Il y’avait autour cette maison une sorte de pelouse bien verte et mal entretenu. Derrière la maison on pouvait voir une petite cabane qui n’était autre qu’un bureau ou Kaori aimait se travailler mais surtout écrire. Il écrivait un peu de tout mais c’était son jardin secret. Personne n’entrait dans ce bureau. Même pas sa famille quand ceux ci étaient encore en vie. Devant la maison un petit bassin avec en son centre une fontaine en forme de poisson.

« c’est ici »

dit Kaori s’arrêtant devant l’entrée du jardin.
Il s’avancèrent jusqu’à la maison et Kaori ouvrit la porte en bois qui était toujours ouverte depuis la mort de ses parents.

L’entrée donnait sur un vaste salon qui servait de salle à manger quand il y’avait du monde. Mais ça faisait bien longtemps que plus personne ne venait manger avec Kaori. Il prenait la plupart de ses repas sur son lieu de travail à l’épicerie.

Il traversa la pièce pénétra dans un couloir. En invitant Evangelina à le suivre. Et ouvrit une porte qui donnait sur une petite chambre.
Cette chambre ne servait plus depuis longtemps mais elle était toujours aussi bien arrange et Kaori l’avait nettoyé pour la recevoir.

- voilà c’est votre chambre. Au fond du couloir y’a une salle d’eau. Vous trouverez des habits plus convenable dans l’armoire. Vous pouvez aller vous laver. Et quand vous serez prêtes rejoignez moi dans la grande salle…

Kaori sorti de la chambre et parti dans la cuisine preparer de quoi manger… car il pensait qu’elle devait avoir faim.

maison de maitre ....